Un expert suisse des ovnis balance
«Bien sûr que nous sommes observés par des extraterrestres!»

Les gouvernements garderaient le secret autour des extraterrestres. C'est du moins l'avis d'Erich von Däniken. Pour Blick, cet expert suisse des objets volants non identifiés analyse l'audition du lanceur d'alerte et ex-agent du renseignement américain David Grusch.
Publié: 29.07.2023 à 21:00 heures
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Le 26 juillet, le lanceur d'alerte et ex-agent des services secrets David Grusch a témoigné devant le Congrès américain, accusant le gouvernement des Etats-Unis d'être en possession d'ovnis intacts ou partiellement intacts.
Photo: IMAGO/USA TODAY Network
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Flavia Schlittler

Son audition sur les ovnis devant le Congrès américain à Washington D.C. a relancé le débat. Mercredi, David Grusch, un ex-agent du renseignement américain, a accusé le gouvernement des Etats-Unis d'avoir dissimulé des preuves de technologies extraterrestres et d'être en possession d'objets volants non identifiés (ovnis) intacts ou partiellement intacts. Certains auraient même la taille d'un terrain de football.

Ses déclarations ont été appuyées par deux anciens employés de la marine américaine. David Fravor et Ryan Graves ont ainsi raconté une de leurs rencontres avec des ovnis, lors d'une expédition: par un ciel dégagé et une mer calme, David Fravor aurait ainsi aperçu une «eau blanche» sur un radar, comme un «objet blanc en forme de morpion» qui «se déplaçait sur l'eau». Lorsque lui et son équipe ont essayé de suivre l'objet, ce dernier a alors accéléré rapidement, avant de disparaître. Tout a été enregistré sur une vidéo de 90 secondes. L'incident n'a toutefois jamais fait l'objet d'une enquête.

«Bien sûr qu'il y a des ovnis!»

Erich von Däniken est ufologue, un spécialiste des objets volants non identifiés. Il met en garde: «Bien sûr qu'il y a des ovnis et que nous sommes observés par des extraterrestres.» Ce suisse de 88 ans, qui a écrit 46 best-sellers mondiaux sur le sujet, poursuit: «David Grusch, David Fravor et Ryan Graves ont témoigné sous serment. Leurs anciennes professions font qu'ils ont forcément fait des rencontres et sont en possession d'informations classées secrètes.»

Originaire d'Argovie, Erich von Däniken a consacré 60 ans de son existence à la vie extraterrestre. Même s'il reconnaît: «Personnellement, j'attends encore aujourd'hui de voir un OVNI ou un extraterrestre. Pendant toutes ces décennies, j'ai parlé de ce sujet avec de nombreux scientifiques. Ce qu'ils m'ont dit coïncide en tous points avec les déclarations des trois Américains devant le Congrès.» A une exception près: «Aucun ovni n'est aussi grand qu'un terrain de football, ils sont beaucoup plus petits.»

Les gouvernements veulent éviter un vent de panique

Pour Erich von Däniken, le gouvernement américain cacherait l'existence d'ovnis pour éviter un vent de panique: «L'idée d'une vie extraterrestre fait peur à beaucoup de personnes. Personne ne sait ce que ces extraterrestres veulent de nous. Allons-nous être réduits en esclavage? Veulent-ils nos matières premières ou quelque chose d'autre?»

Selon l'expert suisse, l'hypothèse d'une existence extraterrestre ne colle pas non plus à certaines croyances religieuses. Il ajoute: «Cela va si loin que des scientifiques affirment même qu'il existe des accords entre les gouvernements et les extraterrestres pour des échanges de connaissances et de technologies. Je peux très bien l'imaginer. C'est pour cette raison que je les considère plutôt comme des sources d'apprentissage, mais en aucun cas comme un danger.»

Erich von Däniken, qui a consacré un nouveau livre à la question extraterrestre, estime qu'il est important que les gouvernements fassent désormais toute la lumière sur cette question. «Les temps changent. Le besoin de vérité se fait de plus en plus fort, et je trouve que c'est une bonne chose. C'est important».

Une chose est sûre: les Etats-Unis semblent de plus en plus disposés à évoquer les observations d'ovnis, l'hypothèse d'une vie extraterrestre et les éventuelles découvertes sur le sujet. C'est en tout cas ce qu'a montré l'audition de David Grusch, considérée comme un point de départ.

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