Rebelote le lendemain
Nouvelle alerte à la bombe à Yverdon, le collège Léon-Michaud évacué

Un jour après l'alerte à la bombe au collège Léon-Michaud à Yverdon, l'histoire se répète. Ce mardi matin, une menace reçue par e-mail a entraîné une nouvelle évacuation des élèves et du personnel, a appris Blick. Il s'agit de la troisième alerte en trois mois.
Publié: 03.09.2024 à 09:33 heures
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Dernière mise à jour: 03.09.2024 à 16:52 heures
Le collège Léon-Michaud a reçu trois menaces depuis juin.
Photo: keystone-sda.ch
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Léo MichoudJournaliste Blick

Les élèves du collège Léon-Michaud à Yverdon-les-Bains pourront-ils étudier tranquilles? Ce mardi 3 septembre au matin, les cours ont à nouveau commencé par une alerte à la bombe et une évacuation, a appris Blick.

La police cantonale confirme que le procédé est le même que la veille, lundi. Sur son site, l'école précise que les élèves ont été évacués ce matin à 8h40, en coordination avec la police, sur un terrain de sport adjacent. «Ils sont libérés à 10h pour la journée, précise la communication adressée aux parents. Les enseignants s’assurent que tous peuvent rentrer à leur domicile.» La police a été avisée à 8h24 ce mardi de la réception d'un e-mail menaçant par l'établissement scolaire.

Bis repetita d'hier... et de juin

Sur place, des barrières bloquent le passage et les derniers enseignants quittent les lieux, sans parler à la presse. Plusieurs brigades bouclent le périmètre et passent les lieux au peigne fin. La brigade canine et la NEDEX, spécialisée dans les explosifs, sont présentes, précise la police cantonale sur le coup de midi. Les opérations sont toujours en cours. La veille, elles avaient duré jusqu'à 17h, en raison de la taille de l'établissement à fouiller.

«On est dans le bis repetita d'hier», souffle au téléphone Alexandre Bisenz, porte-parole des forces de l'ordre vaudoises. Une première alerte à la bombe avait eu lieu le 5 juin en plein examen, rappelait lundi «24 heures». Aucun danger réel n'avait été détecté, après analyse. C'est donc la troisième évacuation en trois mois pour le collège yverdonnois. Responsable de la communication de la police cantonale vaudoise, David Guisolan avertit que «le ou les auteurs de ces menaces risquent jusqu'à trois ans de peine privative de liberté», ainsi qu'une amende salée.

Lors d'un cas similaire en 2021 dans un collège lausannois, un des auteurs de menaces à répétition avait été condamné à huit mois de privation de liberté avec sursis. «Ces actes entravent le bon fonctionnement de l'enseignement, en plus d'avoir des conséquences directes sur leurs auteurs», conclut David Guisolan, alors que l'enquête se poursuit. Les cours reprendront ce mercredi matin, et la «présence policière sera renforcée», informe l'école dans une circulaire adressée aux parents. Une cellule psychologique est prévue pour celles et ceux qui en auraient besoin.

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