«Parfois, il avait des phases bizarres»
Les camarades de l'ado ayant attaqué un Juif au couteau sortent du silence

Samedi, un adolescent a poignardé un juif orthodoxe à Zurich. Interrogés par les médias, ses camarades de classe le décrivent comme un élève marginal, ayant peu d'amis.
Publié: 05.03.2024 à 16:28 heures
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Dernière mise à jour: 05.03.2024 à 16:39 heures
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samedi soir, vers 21h30, un Juif orthodoxe a été agressé et grièvement blessé en pleine rue par un adolescent de 15 ans à Zurich.
Photo: BRK News
Marian Nadler

L'affaire a bouleversé la Suisse entière: samedi soir, vers 21h30, un Juif orthodoxe a été agressé et grièvement blessé en pleine rue par un adolescent de 15 ans à Zurich. Peu après, une vidéo est apparue sur internet dans laquelle l'auteur jurait fidélité à l'organisation terroriste Etat Islamique. Dans la vidéo, il désigne clairement son objectif: «Tuer des Juifs.»

Le portail d'information «20 minutes» s'est entretenu mardi avec des camarades de classe de ce Suisse naturalisé d'origine tunisienne. Tous évoquent une personne «solitaire», ayant «peu d'amis»: «Il était bizarre, il passait son temps sur des groupes Reddit étranges», a déclaré une camarade de classe.

L'adolescent fréquentait un établissement d'apprentissage et les élèves auraient été informés que leur camarade ne viendrait plus.

«La plupart du temps, il était très calme et en retrait»

Une chose est sûre: tous les élèves sont choqués par l'agression commise par leur camarade: «La plupart du temps, il était très calme et en retrait. Mais parfois, il avait des phases bizarres», raconte une autre camarade de classe.

Apparemment, le jeune homme avait annoncé sur les réseaux sociaux qu'il passerait à l'acte. Un jour avant l'attaque au couteau, il a publié une photo avec les mots «Bientôt» et «Au nom de Dieu». Puis le jour de l'agression, il a posté une photo avec cette légende: «Maintenant.»

Le jeune Zurichois aurait reçu de nombreux soutiens sur les réseaux sociaux. Certains internautes espèrent qu'il sera bientôt libéré. Interrogée par «20 minutes», la direction de l'école ne s'est pas exprimée sur l'affaire.

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