Licenciements actés... et à venir?
Le Béjart Ballet Lausanne est dans les chiffres rouges

Institution de la danse, le Béjart Ballet Lausanne n'est pas au mieux. La RTS met au jour les difficultés financières de la compagnie. La nouvelle direction, arrivée après un audit et le départ du directeur artistique, prend des mesures et licencie.
Publié: 28.06.2024 à 14:58 heures
La saison 2022-2023 du Béjart Ballet Lausanne était pourtant bonne, mais les difficultés financières sont bel et bien là.
Photo: Keystone/Jean-Christophe Bott
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Léo MichoudJournaliste Blick

La crise interne continue au Béjart Ballet Lausanne (BBL). La RTS dévoile ce vendredi 28 juin les difficultés financières importantes de la compagnie de danse.

Un audit en 2021 avait souligné des problèmes de gestion, nécessitant une nouvelle gouvernance. Puis en février 2024, Blick avait révélé le départ de la figure Gil Roman, viré de son poste de directeur artistique. Le danseur Julien Favreau lui a rapidement succédé.

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Selon les sources de la RTS, les finances de la compagnie pour le début de l’année présentent «une perte de plus d’un million de francs sur un budget de fonctionnement d’environ 10 millions de francs». La raison? Des charges salariales à la hausse du côté des danseurs, des recettes insuffisantes avec les tournées internationales et le départ du dernier sponsor privé, liste le média de service public.

Mesures et licenciements

Après un exercice 2022-2023 tout juste à l’équilibre, des mesures sont citées pour éviter de trop piocher dans les réserves du BBL. Des licenciements ont lieu, dont celui de l’ancienne secrétaire du directeur artistique, et certains salaires fixes sont transformés en mandats sur appel. Un plan d’assainissement sur trois ans est prévu.

Venu sauver les meubles comme directeur général, l’ancien sportif et économiste Giancarlo Sergi confirme la suppression de certains postes. Le syndic de Lausanne Grégoire Junod, président ad intérim du conseil de fondation du ballet, reconnaît que des mesures sont nécessaires pour finir l’exercice 2024 «à l’équilibre».

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