Ici, les blocs de béton sont enlevés
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Devant le bar des sceptiques:Ici, les blocs de béton sont enlevés

Le pub des sceptiques
Les blocs de béton devant le Walliserkanne Zermatt enlevés

L'accès à la Walliserkanne, établissement rebelle au passe sanitaire de Zermatt, a été dégagé. La municipalité a déblayé les blocs de béton mercredi matin.
Publié: 03.11.2021 à 11:33 heures
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Dernière mise à jour: 03.11.2021 à 13:17 heures
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Les blocs de béton devant la Walliserkanne à Zermatt ont été déblayés mercredi matin.
Photo: BLICK-Leserreporter
Blick

Les propriétaires de la Walliserkanne à Zermatt (VS) restent pour l’instant en prison et leur pub est fermé. Mais les blocs de béton qui servaient de barrière devant le restaurant ont disparu. La vidéo d’un lecteur montre un employé municipal utilisant un chariot élévateur pour transporter les blocs à l’écart, au petit matin.

La présence des blocs «perturbait l’image» de la ville

Un porte-parole de la police cantonale valaisanne a confirmé au Blick que la décision a été prise après consultation du département responsable. Comme le pub est fermé et ses tenanciers en détention provisoire, il n’y avait plus besoin de laisser les blocs sur place. D’autant plus que leur présence perturbait l’image de la rue de la gare.

Le mouvement coronasceptique «Mass-Voll» s’est réjoui. Leur chef Nicolas Rimoldi a partagé une photo sur Twitter et a écrit: «Hier soir il était là, ce matin il n’est plus là. Le mur de Zermatt a disparu!»

Demande de détention provisoire

La famille propriétaire avait défié les mesures Covid depuis des jours, maintenant leur restaurant ouvert sans certificat Covid. Une fois leur établissement fermé sur ordre du procureur, ils ont défié l’interdiction, brisé le sceau officiel et continué de servir leurs clients malgré l’injonction.

Des blocs de béton ont alors été installés pour bloquer l’accès à l’entrée, mais même cela n’a pas suffi à arrêter la famille. La police a finalement arrêté Ivan A*, ainsi que son père et sa mère. Les blocs ont ensuite dû être repeints parce que les coronasceptiques y avaient sprayé des messages et les avaient recouverts d’affiches.

Le procureur général Rinaldo Arnold a confirmé à Blick qu’une demande de détention provisoire avait été faite pour les trois personnes arrêtées.

Patrik A., un des propriétaires de la Walliserkanne, est actuellement en vacances à l’étranger. Le parquet a déclaré au «Walliser Bote» qu’il n’était pas certain qu’il soit arrêté à son retour.

(Adaptation par Jocelyn Daloz)

*nom connu de la rédaction

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