Accusé en première instance
La justice bernoise se penche sur l'affaire Abu Ramadan, un prédicateur libyen accusé d'escroquerie

La Cour suprême du canton de Berne se penche depuis mercredi sur le recours déposé par le prédicateur Abu Ramadan. Ce Libyen de 70 ans établi à Nidau, près de Bienne, avait été reconnu coupable en première instance de discrimination raciale et d'escroquerie.
Publié: 12.06.2024 à 10:53 heures
Le prédicateur Abu Ramadan a fait appel de sa condamnation en première instance par le Tribunal régional à Bienne (archives).
Photo: MARCEL BIERI
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ATS Agence télégraphique suisse

Le recours déposé par Abu Ramadan, un prédicateur Libyen reconnu coupable en première instance de discrimination raciale et d'escroquerie, est étudié ce mercredi par la Cour suprême du canton de Berne.

Le tribunal régional à Bienne avait condamné en 2022 cet homme de 70 ans à une peine de 14 mois de prison avec sursis et à l'expulsion de la Suisse pour 6 ans. Suivant le réquisitoire du Ministère public, le tribunal avait estimé que l'accusé avait appelé lors d'un prêche dans une mosquée biennoise à la haine contre d'autres confessions.

Le prédicateur avait également été reconnu coupable d'avoir perçu illégalement une aide sociale de près de 45'000 francs à Nidau, sa commune de résidence. Lors de son audition mercredi, il a dit son désir de rester en Suisse et rejeté les accusations portées contre lui. Le verdict de la Cour suprême sera rendu vendredi.

Il est arrivé en Suisse en 1998 comme demandeur d'asile. Mais il a perdu son statut de réfugié fin 2017.

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