«L'absence de propositions de la direction pour sortir du conflit a nourri la colère du personnel des TPG», indiquent les deux syndicats dans un communiqué. Selon eux, le service minimum, mis en place par l'entreprise mercredi, «a davantage péjoré la situation qu'il ne l'a améliorée», tant pour les usagers que pour le personnel.
La question de l'indexation des salaires pour 2022 a été le détonateur du conflit social aux TPG. Les grévistes réclament une indexation pleine et entière de 1,2% depuis janvier, alors que le conseil d'administration de l'entreprise a décidé d'une adaptation salariale de 0,6% depuis septembre à laquelle s'ajoute le versement d'une prime unique de 400 francs.
Cet engagement représente 1,6 million de francs non prévus au budget de l'entreprise, indique la direction des TPG. Du côté des syndicats, on relève que le personnel se bat pour son pouvoir d'achat. Une indexation de 1,2% des salaires en 2022 signifierait pour les TPG une dépense de 3,2 millions de francs.
(ATS)