Réélue haut la main dimanche, Isabelle Chassot a fait part de sa «grande émotion», en soulignant l'importance de la responsabilité et de l'engagement envers les Fribourgeois. «Le travail a payé et pas seulement la visibilité médiatique», a indiqué à Keystone-ATS la citoyenne de Granges-Paccot, qui siège à Berne depuis 2021.
«Il a fallu ratisser plus largement», pour Johanna Gapany
Malgré un agenda «très rempli», Isabelle Chassot s'est réjouie d'avoir pu expliquer son travail justement lors de la campagne de 2e tour. Selon elle, son meilleur score par rapport à Johanna Gapany reflète son profil centriste à même de glaner davantage de voix et par un «bon» score dans la partie germanophone du canton.
Très satisfaite, Johanna Gapany a relevé que la campagne avait été plus dure que le jour même de l'élection, eu égard à l'écart de 914 voix en sa faveur avec Alizée Rey. «Il a fallu ratisser plus largement», a constaté la Bulloise, tout en relevant que l'alliance bourgeoise, relancée pour l'occasion, avait bien fonctionné.
Maintenant, Johanna Gapany aborde sa deuxième législature avec davantage d'expérience, a-t-elle dit. La sénatrice entend faire fructifier son travail à la présidence de la commission des finances, en mentionnant les dossiers de l'énergie, de l'approvisionnement alimentaire et de l'accueil extra-familial.
Alizée Rey reste fière de sa campagne
Arrivée troisième dimanche, Alizée Rey affichait tout de même sa grande satisfaction. «J'ai réalisé un meilleur score que prévu, avec 7000 voix de plus qu'au 1er tour. J'ai accompli une bonne campagne», a-t-elle relevé à chaud. Un moment, la députée et conseillère communale de Villars-sur-Glâne a cru qu'une remontée était possible.
C'était au moment de la publication des résultats des trois communes les plus peuplées, Fribourg, Bulle et Villars-sur-Glâne, qui votent davantage à gauche. Finalement, a insisté Alizée Rey, tout en déplorant la difficulté à mobiliser, «ce qui importe, c'est que la population demande que les élus intègrent ses préoccupations».
(ATS)