«J'ai décidé de ne pas être candidate après mûre réflexion», dit la conseillère nationale et ancienne conseillère d'Etat vaudoise dans un entretien diffusé jeudi soir par les médias de Tamedia, dont le «Bund».
La faute au Röstigraben?
D'une part, il y a une forte attente en Suisse romande pour une présidence alémanique, «parce que le parti y est plus faible qu'en Suisse romande», explique-t-elle. D'autre part, après avoir été longtemps membre du gouvernement vaudois, Jacqueline de Quattro souhaite désormais avoir plus de temps pour sa famille et le sport. Elle a aussi repris son activité d'avocate.
La Vaudoise n'exclut toutefois pas un engagement en tant que vice-présidente du parti. Avec ses nombreuses années d'expérience, elle pourrait certainement apporter beaucoup, notamment en matière de politique environnementale, estime-t-elle. À cet égard, elle souhaite travailler sur la stratégie climatique controversée de la présidente sortante Petra Gössi.
Fin de l'ère Gössi
Marcel Dobler, seul candidat officiel à ce poste jusqu'à présent, serait «un grand président», juge Jacqueline de Quattro. Cependant, le conseiller national saint-gallois ne veut se mettre à disposition que pour une co-présidence, notamment en raison de ses «connaissances perfectibles en français».
Le PLR a l'intention d'élire le 2 octobre le successeur de Petra Gössi. Les personnes intéressées par la présidence du parti peuvent soumettre leur candidature jusqu'au 15 août.
Le 14 juin, après cinq ans à la tête du parti, Gössi a annoncé qu'elle se retirerait au plus tard fin 2021. L'avocate de 45 ans souhaite se concentrer davantage sur sa carrière professionnelle. Mais elle veut conserver son siège au Conseil national.