De fortes explosions entendues à Kiev après une alerte aux missiles balistiques
De fortes explosions ont retenti vendredi matin à Kiev après une série d'alertes aériennes aux missiles balistiques tirés depuis le Russie vers le territoire ukrainien, a constaté une journaliste de l'AFP. «Missile balistique venant du nord !», a averti l'armée de l'air ukrainienne dans un message sur Telegram, près de trois ans après le début de l'invasion russe de l'Ukraine, une guerre qui a déjà emporté des dizaines de milliers de vies.
Au moins 9 blessés
Une fumée épaisse s'élevait au-dessus de la capitale ukrainienne, où le maire Vitali Klitschko a fait état d'au moins neuf blessés à la suite de ces explosions, dont quatre sont hospitalisées. «Les services d'urgence fonctionnent partout», a-t-il assuré.
Les autorités ukrainiennes ont également signalé des attaques de missiles dans la ville de Kherson dans le sud du pays, où une personne a été tuée et six blessées, ainsi que dans plusieurs autres villes et villages.
Les forces russes progressent dans la région de Kharkiv, frontalière de la Russie, avec pour objectif de reconquérir la ville de Koupiansk, occupée au cours de la première année de la guerre. Koupiansk, noeud ferroviaire important dans ce secteur, est traversée par la rivière Oskil, devenue de facto ligne de front entre les troupes russes et ukrainiennes.
Source: AFP/ATS
Poutine promet encore plus de «destructions» à l'Ukraine
Le président russe Vladimir Poutine a promis dimanche encore plus de «destructions» à l'Ukraine. Cela après une attaque de drones la veille, que Moscou attribue à Kiev, contre des immeubles d'une ville du centre de la Russie.
«Quiconque tente de détruire quelque chose dans notre pays, quelle qu'en soit l'ampleur, devra faire face à des destructions encore bien plus importantes dans son propre pays et regrettera ce qu'il a essayé de faire dans notre pays», a-t-il déclaré en commentant la frappe de samedi contre la ville russe de Kazan, à environ 1000 kilomètres de la frontière ukrainienne.
Celle-ci a visé des immeubles résidentiels sans faire de victimes, selon les autorités locales.
D'impressionnantes images, qui ont circulé sur les réseaux sociaux russes, montraient des drones percutant, dans une boule de feu, de hauts immeubles en verre. L'Ukraine n'a pas commenté cette attaque, ni les accusations russes.
Source: ATS
La Russie revendique la prise de 2 villages dans l'est de l'Ukraine
Les troupes russes ont capturé deux nouveaux villages dans l'est de l'Ukraine, dernier gain territorial en date pour Moscou, a annoncé dimanche le ministère russe de la Défense.
Les troupes russes ont «libéré» les villages de Lozova, dans la région de Kharkiv, et de Krasnoye (localité nommée Sontsivka en Ukraine) près de la ville industrielle de Kourakhové, dans la région de Donetsk, que les forces de Moscou contrôlent presque entièrement, selon le ministère.
Krasnoye est proche du centre de ressources de Kurakhové, que la Russie a presque encerclé et qui constitue pour Moscou un secteur clé pour le contrôle de l'ensemble de la région de Donetsk.
Source: ATS
Attaque massive de drones ukrainiens dans le centre de la Russie
Des drones ukrainiens ont endommagé samedi des immeubles à Kazan, ville du centre de la Russie à 1000 kilomètres de la frontière ukrainienne, ont indiqué des responsables locaux. Aucune victime ne serait à déplorer. «Aujourd'hui, Kazan a subi une attaque de drones massive», a indiqué sur Telegram le dirigeant de la république du Tatarstan où la ville est située, Roustam Minnikhanov.
«Si auparavant des entreprises industrielles avaient été attaquées, désormais l'ennemi attaque des civils le matin, directement dans leurs maisons», a-t-il écrit. Des habitants ont été évacués, selon les autorités locales, mais leur nombre n'est pas connu. La mairie de Kazan a annoncé que ces attaques avaient provoqué des "incendies" dans plusieurs quartiers, et que les pompiers étaient sur place.
L'Ukraine a obtenu de la Russie les corps de 503 de ses soldats
L'Ukraine a annoncé vendredi avoir reçu de la Russie les corps de 503 de ses soldats tués dans les combats, une nouvelle illustration du coût humain très élevé de la guerre entre ceux deux pays.
Un rare cas de coopération entre la Russie et l'Ukraine
L'échange de dépouilles de militaires et de prisonniers de guerre est l'un des derniers domaines de coopération entre Moscou et Kiev depuis le déclenchement de l'invasion de grande ampleur de l'Ukraine par le Kremlin en février 2022.
«Les dépouilles de 503 défenseurs ukrainiens tombés (au combat) ont été rapatriées en territoire contrôlé par le gouvernement», a dit l'organisme de coordination pour les prisonniers de guerre.
Plus de 43'000 morts depuis le début de la guerre
Selon cette source, 403 corps ont été obtenus dans la région orientale de Donetsk, où se déroulent les pires combats, et les autres dans celle de Lougansk (est), de Zaporijjia (sud) et dans des morgues en Russie. Il s'agit du quatrième rapatriement de ce type annoncé officiellement depuis octobre.
En décembre, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a affirmé que 43.000 soldats ukrainiens avaient été tués et 370.000 blessés depuis l'invasion russe de 2022, un bilan qui pourrait être sous-évalué, selon des observateurs.
Source: AFP
Six missions diplomatiques à Kiev «endommagées» par les frappes russes
Six missions diplomatiques ont été endommagées par des frappes russes, qui ont dévasté un quartier cossu dans le centre de Kiev vendredi matin, a indiqué la diplomatie ukrainienne.
Il s'agit des missions de l'Albanie, de l'Argentine, de l'autorité palestinienne, de la Macédoine du Nord, du Portugal et du Monténégro, a précisé le ministère ukrainien des Affaires étrangères dans un message. La plupart de ces missions sont situées dans le même bâtiment. Ursula von der Leyer Von der Leyen, présidente de la Commission européenne, dénonce une «attaque odieuse».
La Russie dit avoir attaqué Kiev «en réponse» à une frappe ukrainienne avec des missiles occidentaux
L'armée russe a dit vendredi avoir attaqué Kiev «en réponse» à une frappe ukrainienne menée mercredi contre une usine russe avec des missiles occidentaux. Moscou considère qu'une ligne rouge a été franchie.
«En réponse (...), une frappe groupée a été menée ce matin avec des armes de précision à longue portée contre le centre de contrôle (des services spéciaux ukrainiens) SBU, le bureau d'études Loutch, basé à Kiev, qui conçoit et fabrique des systèmes de missiles Neptune», a indiqué l'armée russe dans un communiqué, assurant que «toutes les cibles ont été touchées».
Source: AFP
Un mort dans les frappes de missiles russes sur Kiev
Une personne a été tuée vendredi dans une frappe de missile russe sur Kiev, la capitale ukrainienne, où l'AFP a vu de la fumée s'élever au-dessus de plusieurs endroits dans la ville.
«Selon des premières informations, une personne a été tuée», a déclaré sur Telegram le chef de l'administration militaire de la ville, Serhiï Popko. Il a ajouté que les forces russes avaient utilisé des missiles Kinjal et Iskander lors de l'attaque survenue vers 07H00 (05H00 GMT).
«A la suite de l'attaque ennemie, deux personnes ont été hospitalisées et des débris sont tombés dans quatre zones, incendiant des voitures et des bâtiments», a déclaré de son côté le maire de Kiev, Vitali Klitschko sur Telegram.
Source: AFP
Viktor Orban bloque la prolongation des sanctions de l'UE contre la Russie
Lors du sommet européen à Bruxelles, le Premier ministre hongrois Viktor Orban a refusé de donner son accord à la prolongation des sanctions contre la Russie qui expirent fin janvier, a appris l'agence allemande Deutsche Presse-Agentur de plusieurs participants au sommet.
Viktor Orban aurait ainsi déclaré aux autres chefs d'Etat et de gouvernement qu'il devait encore réfléchir à la question. Dans les faits, le Premier ministre hongrois envisagerait de prendre une décision qu'après l'investiture du nouveau président américain élu Donald Trump, le 20 janvier prochain.
Concrètement, si la Hongrie n'accepte pas la prolongation des sanctions de l'UE, celles-ci-expireront le 31 janvier. Seraient concernées les sanctions économiques et financières de grande ampleur, mais aussi les sanctions plus symboliques visant de nombreuses personnes, parmi lesquelles Vladimir Poutine lui-même.
La décision formelle de prolonger les sanctions de l'UE doit être prise à l'unanimité par le Conseil de l'Union européenne. Selon les règles en vigueur, les sanctions doivent être renouvelées tous les six mois.
Entretien sur la guerre en Ukraine: Ignazio Cassis s'entretient par téléphone avec le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov
Les chefs des diplomaties russe et suisse Sergueï Lavrov et Ignazio Cassis ont évoqué par téléphone la candidature de la Suisse à la présidence de l'OSCE en 2026, a indiqué jeudi le DFAE. Selon Moscou, ils ont aussi discuté du conflit ukrainien.
La conversation entre les deux hommes a eu lieu mercredi selon le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE), interrogé par l'agence Keystone-ATS. Elle constitue un rare entretien entre un haut responsable russe et occidental depuis 2022.
La candidature de la Suisse à l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) a été annoncée jeudi par le DFAE. La Suisse a indiqué vouloir s'engager pour préserver la capacité d’action et l’inclusivité de l'organisation.
«Empêcher une nouvelle dégradation»
Selon Moscou, MM. Cassis et Lavrov ont évoqué «les moyens d'empêcher une nouvelle dégradation» à l'OSCE, dont les réunions sont devenues un autre terrain d'affrontement entre Moscou et les Occidentaux.
Toujours selon la Russie, «les deux parties ont aussi échangé leurs points de vue sur le conflit ukrainien. Le ministre a expliqué en détail la position russe sur le règlement de la situation».
Source: ATS
Un journaliste provoque Poutine: «Vous serez le leader le plus faible»
Lors de la conférence de presse annuelle du président russe à Moscou, le journaliste britannique Keir Simmons de «NBC News» a fait sensation en posant une question audacieuse qui a mis Vladimir Poutine sous pression.
«Monsieur le Président, vous avez échoué dans les objectifs de votre opération militaire spéciale, un grand nombre de Russes sont morts – y compris un général qui a été assassiné cette semaine à Moscou, et le leader syrien que vous avez soutenu a été renversé», a introduit en préambule Keir Simmons, avant de poursuivre.
«Vous serez le leader le plus faible»
«Monsieur le Président, lorsque vous rencontrerez le président élu Trump, vous serez le leader le plus faible. Quels compromis êtes-vous prêt à faire, qu'avez-vous à offrir?», a demandé Simmons. Une atmosphère glaciale s'est installée dans la salle.
La réaction de Poutine a été vive, accompagnée d'une menace subtile: «Vous dites que je vais négocier depuis une position de faiblesse, cher collègue. Malgré toute la répression de nos médias, vous avez la liberté de travailler ici. Cela ne vous suffit-il pas, et ne suffit-il pas à ceux aux États-Unis qui financent votre salaire et qui souhaiteraient voir la Russie affaiblie?»
«La Russie est un pays souverain»
Poutine a répondu qu'il était prêt à une rencontre, mais qu'il ne savait pas quand elle aurait lieu, rappelant qu'il n'avait pas parlé à Donald Trump depuis quatre ans. Il a ensuite contre-attaqué: «Je crois que la Russie est devenue beaucoup plus forte au cours des trois dernières années. Nous sommes un pays souverain, largement indépendant des autres pays.»