Noa Argamani, 26 ans, est restée huit mois en captivité, retenue par le Hamas. Le 7 octobre dernier, la jeune femme a été enlevée lors du festival de musique Supernova, non loin du kibboutz Re'im en Israël, et emmenée dans la bande de Gaza.
Le week-end dernier, les troupes d'élite israéliennes ont entrepris une délicate opération de libération de quatre prisonniers du groupe terroriste. Outre Noa Argamani, Almog Meir Jan, Andrey Kozlov et Shlomi Ziv ont également été libérés.
245 jours sans soleil
Dès le premier jour après sa libération, Noa a raconté sa captivité. Elle a été détenue par une famille aisée à Gaza et a dû mener d'âpres négociations pour avoir le droit de prendre une simple douche. Selon la chaîne de télévision israélienne Channel 12, elle ne recevait de la nourriture que de temps à autre.
Comme le rapporte le «Daily Mail», la jeune femme n'a pas vu la lumière du soleil pendant 245 jours. Elle aurait toujours été sous surveillance armée et déplacée de maison en maison pour ne pas être découverte pendant tout ce temps.
«Elle va bien»
L'un de ses amis, Amir Moadi, s'est entretenu avec le journal britannique et a déclaré qu'il était inquiet. «Elle va bien, mentalement aussi, elle est en bonne santé. Mais elle a perdu beaucoup d'amis le 7 octobre. Je pense qu'il lui faudra un peu de temps pour tout réaliser. Elle est sous le choc.»
Les images des retrouvailles avec sa famille ont fait le tour du monde ce week-end. La mère de Noa, Liora, atteinte d'une tumeur au cerveau, craignait de ne plus pouvoir voir sa fille.
Critique de l'acte de libération
Lors de leur rencontre, la maman aurait eu de la peine à réaliser ce qui se passait en raison de sa maladie. Un situation décrite comme «pas facile», par le père de Noa au «Daily Mail».
Pendant ce temps, des voix critiquent l'opération menée pour libérer Noa. Il faut dire qu'il n'existe pas de chiffres clairs sur les victimes à déplorer durant son déroulement. Une autorité du Hamas évoque toutefois près de 210 Palestiniens tués, alors que le porte-parole de l'armée israélienne Daniel Hagari parle de 100 morts. On ne sait pas combien d'entre eux appartiennent au Hamas.