Dans les pays avec une vaccination basse contre le coronavirus, des hôpitaux surchargés «deviennent à nouveau la norme», a-t-il déploré à la presse. Il appelle à une surveillance permanente des variants et à adapter la réponse.
M. Tedros souhaite davantage de partage de matériel de protection individuelle et, à nouveau, une accélération du partage de vaccins. Il y a quelques jours, une étude britannique a montré qu'une période de 45 semaines entre deux doses d'AstraZeneca améliore l'efficacité de celui-ci.
De même, la combinaison de Pfizer/BioNTech et AstraZeneca semble protéger également contre le coronavirus. Ces études «sont rassurantes» pour les personnes et les gouvernements qui font face à des difficultés d'approvisionnement, a relevé la cheffe scientifique de l'OMS Soumya Swaminathan.
De son côté, le dispositif international Covax pour un accès équitable aux vaccins, qui s'appuie surtout sur AstraZeneca, manque pour le moment de doses pour atteindre l'objectif d'une immunisation de 30% de la population de chaque pays d'ici la fin de l'année. Pour autant, l'OMS ne recommande elle pas d'élargir l'intervalle de 12 semaines entre deux doses qu'elle préconise pour AstraZeneca et ne souhaite pas que Covax soit adapté.
Et «nous voulons que les personnes reçoivent cette seconde dose» dans les délais pour être entièrement protégées, d'autant plus avec le variant delta, a également ajouté Mme Swaminathan. Selon elle, l'approvisionnement de Covax «ne devrait pas être un problème» dans les prochains mois après les annonces récentes de partage de doses.
(ATS)