De nos jours, un citoyen lambda a plus de chances de voir un bipeur dans un vieil épisode de la série «Urgences» que dans la poche d'un de ses collègues. Ces petits appareils étaient en quelque sorte les précurseurs du téléphone portable.
L'idée de base était simple: si l'on veut parler à quelqu'un, on envoie un ping au bipeur de la personne concernée. Celle-ci voit le numéro de téléphone – ou un court message – et peut rappeler ou agir en fonction.
Éradiqué par les téléphones portables
Les bipeurs ont été largement utilisés depuis les années 80, notamment par les services de secours. Mais l'arrivée des téléphones portables les a rendus obsolètes. Les pompiers continuent néanmoins de les utiliser, en partie.
Il existe de nos jours des modèles de bipeurs sur lesquels on peut renvoyer un message. Si une milice comme le Hezbollah utilise de tels gadgets à grande échelle, c'est probablement pour une raison simple: contrairement aux téléphones portables ou aux smartphones, il est impossible de géolocaliser la source. En effet, un bipeur n'est qu'un récepteur qui n'est pas connecté à un réseau.