«Le rassemblement de collaborateurs que vous percevez aujourd'hui n'est pas la raison d'éventuels longs temps d'attente», écrivent les employés de Swissport dans le flyer qu'ils ont remis aux passagers au terminal 1. Il n'y a tout simplement pas assez de personnes en service pour faire face à l'afflux de vacanciers. Les collaborateurs sont surchargés, la situation est inacceptable.
Devant le bâtiment du terminal, environ 150 employés se sont rassemblés avec des sifflets, des drapeaux syndicaux et des panneaux en carton sur lesquels ils réaffirment leurs revendications: De meilleures conditions de travail et une convention collective de travail (CCT) au niveau de l'ancienne CCT. Pour mémoire, les employés engagés par Swissport à l'aéroport de Genève bénéficient eux d'une CCT.
Des revendications «pas finançables» selon Swissport
Pendant l'action de protestation, une cinquantaine de manifestants se sont finalement rendus au bureau des responsables de Swissport, où ils ont déposé leur catalogue de revendications. Les supérieurs en ont pris connaissance. L'action n'a pas eu de conséquences sur le fonctionnement de l'aéroport de Zurich, pour autant que l'on puisse en juger.
Toutefois, la direction de Swissport a également fait savoir le même jour que les revendications des syndicats n'étaient «pas finançables» et qu'elles ne tenaient en outre pas suffisamment compte de la situation actuelle dans le secteur de l'aviation.
Depuis la pandémie jusqu'à aujourd'hui, Swissport enregistre des pertes de plusieurs millions de francs. L'entreprise, dont le siège est à Opfikon (ZH), ne veut négocier une nouvelle CCT avec les syndicats qu'en août et septembre. L'objectif des deux parties est de conclure une nouvelle convention collective de travail au 1er janvier 2023.
(ATS)