Délocaliser des procédures d'asile dans des pays tiers peut être judicieux «sous certaines conditions», estime le ministre suisse de justice et police, Beat Jans. Mais l'Etat de droit et les droits fondamentaux doivent être garantis, ajoute-t-il.
Eviter de faire comme le Royaume-Uni
Si ces conditions sont remplies, il pourrait être «plus approprié» de mener des procédures d'asile dans des pays tiers pour éviter que «des personnes ne prennent le risque de se noyer en Méditerranée», précise Beat Jans dans un entretien diffusé samedi par Schweiz am Wochenende.
Pour garantir cela, le personnel suisse devrait mener les procédures sur place en collaboration avec d'autres Etats, ajoute le chef du Département fédéral de justice et police (DFJP). Il exclut des procédures d'asile comme celles que le Royaume-Uni a voulu mettre sur pied au Rwanda. Il n'est pas possible «d'envoyer simplement de l'argent et des réfugiés et de croire que le problème est résolu».