Journée du Commonwealth
La reine Elisabeth annule sa première grande sortie publique

La reine britannique Elisabeth II a fait savoir vendredi soir qu'elle n'assisterait pas lundi à Londres à un service religieux à l'abbaye de Westminster. La cérémonie devait marquer sa première grande sortie après plusieurs mois d'une santé fragile.
Publié: 12.03.2022 à 08:22 heures
|
Dernière mise à jour: 12.03.2022 à 14:20 heures
La reine Elizabeth II a été infectée par le SARS-CoV-2 en février, mais les symptômes de la maladie ont été décrits comme "légers" (archives).
Photo: Steve Parsons

Quelque 1500 personnes y sont attendues, dans le cadre de la journée annuelle du Commmonwealth, auquel la souveraine, qui aura 96 ans en avril, est très attachée.

«La reine a demandé au prince de Galles de représenter Sa Majesté au service du Commonwealth à l'abbaye de Westminster lundi», a indiqué le palais de Buckingham, précisant que la souveraine «poursuivra d'autres engagements prévus, y compris des engagements en personne dans la semaine qui vient». Le palais n'a donné aucune raison à cette annulation.

Limitation aux «tâches légères»

Depuis des mois, les apparitions de la reine sont devenues rares. Après avoir passé une nuit à l'hôpital en octobre, pour des «examens préliminaires» sur lesquels aucun détail n'a jamais été donné, la souveraine, qui a célébré en février ses 70 ans de règne, s'est limitée à des «tâches légères» au château de Windsor, sur avis de ses médecins.

L'annulation annoncée vendredi, assurée de relancer les interrogations sur sa santé, s'ajoute à celle d'une réception diplomatique le 2 mars, qui devait être son premier engagement d'envergure depuis octobre. Le palais avait annoncé le 20 février qu'elle avait été infectée par le SARS-CoV-2, parlant de «symptômes légers».

Toujours stoïque, la souveraine, visiblement plus frêle ces derniers mois, a depuis repris quelques activités légères, recevant une poignée d'ambassadeurs par visioconférence au château de Windsor, où elle vit depuis la pandémie de Covid-19, pour des lettres de créance.

Son fils, le prince Charles, a affirmé au début mars que la doyenne mondiale des monarques en exercice se portait «désormais beaucoup mieux».

(ATS)

Vous avez trouvé une erreur? Signalez-la