«Nous sommes bouleversés par cet acte odieux, inqualifiable», a déclaré Élisabeth Borne jeudi à Annecy après s'être rendue sur les lieux de l'attaque au couteau perpétrée par un réfugié syrien, qui a fait six blessés dont quatre enfants.
«L'enquête permettra de préciser à la fois le parcours, le profil de cet assaillant, et naturellement toute la lumière devra être faite. Mais aujourd'hui, c'est le temps de l'émotion, et nous sommes ici avec le ministre de l'Intérieur aux côtés des habitants d'Annecy pour exprimer tout le soutien et toute la solidarité de la nation», a déclaré la Première ministre à la presse devant la préfecture de Haute-Savoie, à quelques centaines de mètres du lieu de l'agression.
Avalanche de réactions
Élisabeth Borne s'est ensuite entretenue avec le maire de la ville haut-savoyarde, François Astorg, accompagnée du ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin. Selon la procureure d'Annecy, l'assaillant n'avait pas de mobile terroriste apparent.
Les réactions politiques ont, elles, afflué sur les réseaux sociaux. Le président, Emmanuel Macron, a dénoncé une «attaque d'une lâcheté absolue». «La Nation est sous le choc. Nos pensées les accompagnent ainsi que leurs familles et les secours mobilisés», a-t-il écrit sur son compte Twitter.
Les membres du gouvernement ont aussi réagi sur leurs comptes personnels. Le ministre de la Justice, Éric Dupond-Moretti, a décrit «l’horreur la plus absolue» et a remercié les forces de l’ordre «pour leur intervention rapide». Le ministre de l’Éducation nationale, Pap Ndiaye, a quant à lui déploré que «s’en prendre à de jeunes enfants, c’est commettre l’innommable». Les écoliers d’Annecy «ont été mis immédiatement en sécurité», a-t-il aussi assuré.
(AFP)