«Je suis la fille de mon père, je ne suis pas la fille d'un portefeuille», s'est défendue Anouchka Delon sur TF1, lors de sa première prise de parole depuis l'éclatement de cette guerre familiale en milieu de semaine.
Vendredi, son frère ainé lui a reproché de vouloir «ramener» leur père en Suisse – où la légende du cinéma réside administrativement et dont il est citoyen depuis 1999 –, pour éviter «une énorme taxe» post mortem, alors qu'Alain Delon, 88 ans, souhaite passer sa fin de vie dans sa demeure de Douchy-Montcorbon, au sud de Paris.
La veille, il avait accusé Anouchka de manipuler leur père dont l'état de santé décline depuis un AVC en 2019.
«Indécent de faire passer ça pour un exil fiscal»
«Il est suivi en Suisse pour ses maladies, il a des traitements», a expliqué Anouchka Delon. «La seule raison pour laquelle j'ai voulu le faire venir en Suisse, c'est pour qu'il soit traité», s'est-elle défendue. Un bilan de santé était prévu en août, «sauf que mon frère s'y est farouchement opposé», a-t-elle affirmé.
Alain Delon «a un traitement qui est vital pour lui et, contre l'avis des médecins, il a décidé d'arrêter ce traitement. Moi je n'étais pas d'accord, je n'ai rien pu faire contre ça et c'est indécent de faire passer ça pour un exil fiscal, pour parler d'argent».
«Je n'ai pas menti» sur les résultats médicaux d'Alain Delon, comme le clame son fils, a en outre insisté celle qui a annoncé vouloir porter plainte dès jeudi.
(ATS)