Les personnes âgées de plus de 65 ans, les personnes de plus de 16 ans avec des antécédents médicaux ou une trisomie 21, ainsi que les jeunes dès 12 ans qui souffrent d'immunodéficience, sont particulièrement visées par la recommandation. Le risque d'une infection est réduit durant plusieurs mois, indiquent l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) et la commission fédérale pour les vaccinations (CVF) lors d'une conférence de presse.
Le rappel est également fortement recommandé pour les femmes enceintes, dès la 12e semaine de grossesse, ou allaitantes. Les risques d'une maladie grave sont élevés et comportent notamment des risques pour l'enfant à naître. La vaccination ne comporte pas de risques de complications pour la grossesse et protège aussi le bébé.
Pour les personnes à risque qui ne se sont pas encore fait vacciner, l'OFSP et la CVF recommandent deux piqûres à distance de quatre semaines.
Le rappel est également recommandé pour le personnel soignant et le personnel en charge de personnes à risque. Cela permet d'éviter des absences au travail. Le choix de se faire vacciner revient aux personnes concernées, rappelle l'OFSP. Le but doit toutefois être d'assurer la prise en charge des personnes à risque.
Les moins de 16 ans pas concernés
Toutes les autres personnes de 16 à 64 ans doivent elles-mêmes choisir si elles veulent se faire vacciner ou non. Selon les deux organes de santé, le risque de développer des symptômes graves est bas.
Les jeunes de 5 à 15 ans ne devront pas se faire à nouveau vacciner. Les symptômes sont légers, voire inexistants. De plus, les jeunes qui ont déjà été infectés présentent encore suffisamment d'anticorps seize mois après la maladie. En juin, 90% des jeunes de plus de 5 ans avaient des anticorps. Aucune autorisation de vaccination n'a encore été délivrée pour les enfants de moins de 5 ans.
L'OFSP et la CVF précisent qu'une vaccination n'empêche pas la transmission du virus. La prévention est même jugée minimale, selon les deux organes. Il faut contrecarrer la transmission du virus par des moyens non médicaux comme les règles d'hygiène et le port du masque.
La protection contre le virus après une vaccination est à son maximum dans les trois mois qui suivent la piqûre. Idéalement, cette période doit donc coïncider avec le pic de la vague. Les expériences de ces deux dernières années ont montré que la campagne de vaccination devait débuter le 10 octobre.
Les buts de cette vaccination restent de protéger les personnes contre des effets graves de la maladie ou de les réduire, de protéger le système de santé contre une surcharge.
(ATS)