«Le président Biden a dit clairement que les Etats-Unis et ses alliés répondront énergiquement si la Russie envahit davantage l'Ukraine», a indiqué dans un communiqué la porte-parole de la Maison Blanche, Jen Psaki. Elle a également indiqué que Joe Biden avait manifesté son soutien aux efforts diplomatiques, notamment aux discussions russo-américaines prévues les 9 et 10 janvier à Genève.
Multiples avertissements
Ces pourparlers seront menés par la vice-secrétaire d'Etat américaine Wendy Sherman et son homologue russe Sergueï Riabkov. Ils seront suivis le 12 janvier d'une rencontre Russie-Otan, puis le 13 janvier d'une réunion dans le cadre de l'OSCE.
Joe Biden multiplie les avertissements à Vladimir Poutine et plaide pour une «désescalade». Vendredi dernier, il avait déjà assuré avoir de nouveau mis en garde le président russe contre une tentative d'invasion de l'Ukraine lors d'un entretien téléphonique la veille.
«J'ai dit clairement au président Poutine que nous adopterions des sanctions sévères et que nous augmenterions notre présence en Europe, chez nos alliés de l'Otan», avait-il déclaré.
Ce dimanche, le dirigeant américain a par ailleurs «exprimé son soutien aux mesures de confiance pour désamorcer les tensions dans le Donbass et à une diplomatie active pour faire avancer la mise en oeuvre des accords de Minsk», selon Jen Psaki. Selon ces accords, conclus sous l'égide de la France et l'Allemagne, l'Ukraine a accepté de mener des réformes politiques et la Russie de mettre fin à son soutien aux rebelles séparatistes pro-russes.
«Soutien indéfectible»
De son côté, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré dimanche sur Twitter que son pays appréciait «le soutien indéfectible» des Etats-Unis dans le contexte de tensions avec la Russie. «Nous avons évoqué les actions conjointes de l'Ukraine, des Etats-Unis et de ses partenaires pour maintenir la paix en Europe et éviter une aggravation de la situation», a-t-il ajouté.
Washington et ses alliés européens accusent Moscou de menacer l'Ukraine d'une nouvelle invasion, après celle de la Crimée en 2014, et d'avoir fomenté une guerre séparatiste pro-russe qui a éclaté la même année dans l'est. Quelque 100'000 soldats russes sont massés près de la frontière du pays.
(ATS)