La conseillère fédérale a déclaré avant la réunion de mardi à Bruxelles que le but principal de cette rencontre spéciale était «de se coordonner au niveau européen». Une coordination avec l'ONU est également nécessaire, a-t-elle ajouté.
A la question de savoir si la Suisse pourrait participer à un programme de réinstallation de l'UE, la cheffe du Département de justice et police (DFJP) a répondu: «On en discutera certainement aujourd'hui, mais il n'est pas encore temps de prendre une décision».
La Commission européenne a récemment annoncé son intention de mettre en place un tel programme de réinstallation. La réinstallation consiste à déplacer des personnes ayant un besoin particulier de protection d'un pays de premier accueil vers un pays tiers sûr.
Programmes de réinstallation
Karin Keller-Sutter a ajouté que la Suisse avait déjà approuvé des programmes de réinstallation en faveur de 1900 personnes pour les années 2022 et 2023. Si nécessaire, ces programmes pourraient être adaptés, a-t-elle dit.
Mais selon elle, le plus important dans l'immédiat est d'intensifier l'aide sur le terrain et de soutenir les personnes les plus vulnérables, comme les femmes et les filles. Les États voisins de l'Afghanistan doivent également être épaulés.
En outre, il est vraiment temps de faire avancer la révision du système d'asile et de migration de l'UE, a poursuivi la ministre. Les travaux sur ce point sont bloqués, mais «j'espère que d'ici la prochaine réunion en octobre, nous aurons fait des progrès», a-t-elle ajouté.
(ATS)