Washington voit rouge!
Les amendes de l'UE contre Apple et Meta sont une «extorsion»

Les États-Unis s'opposent fermement aux amendes infligées par l'UE à Apple et Meta. Un porte-parole de la Maison Blanche qualifie ces sanctions de «forme nouvelle d'extorsion économique», menaçant de les considérer comme des barrières commerciales.
Publié: 24.04.2025 à 15:42 heures
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Dernière mise à jour: 24.04.2025 à 16:44 heures
La Maison Blanche dénonce les amendes de l'Union européenne infligées à Meta et Apple.
Photo: keystone-sda.ch
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AFP Agence France-Presse

Les Etats-Unis «ne toléreront pas» les lourdes amendes infligées par l'Union européenne aux géants américains de la tech Apple et Meta, a affirmé jeudi un porte-parole de la Maison Blanche, qui les a qualifiées de «forme nouvelle d'extorsion économique».

«Les réglementations extraterritoriales qui ciblent spécifiquement et sapent les entreprises américaines, étouffent l'innovation, et permettent la censure seront reconnues comme des barrières commerciales et une menace directe à une société civile libre», a déclaré dans un communiqué Brian Hughes, porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche.

De lourdes amendes

La Commission européenne avait annoncé mercredi des sanctions financières contre Apple et Meta (Facebook, Instagram) pour des infractions à la concurrence, malgré les tensions avec Donald Trump sur les droits de douane.

Apple a écopé d'une amende de 500 millions d'euros pour des clauses abusives dans sa boutique d'application App Store, au détriment des fournisseurs d'applications et de leurs clients. Meta, géant des réseaux sociaux, devra payer 200 millions d'euros de son côté pour avoir enfreint une règle encadrant l'usage des données personnelles.

«Stop à la spirale infernale!»

Donald Trump dénonce régulièrement les taxes, amendes et contraintes réglementaires imposées par l'Europe aux services numériques américains. Et pour Brian Hughes, «le ciblage malveillant d'entreprises et de clients américains par l'UE doit cesser». «Stop à la spirale infernale de réglementation de l'UE!», a-t-il déclaré dans son communiqué.

L'Union européenne est en pleines négociations avec l'administration américaine pour obtenir la levée de droits de douane imposés par le président américain. Mais selon la Commissaire européenne à la Concurrence, Teresa Ribera, ces amendes ne s'inscrivent pas dans ce bras de fer commercial et représentent «simplement une application de la loi». 

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