Washington et Kiev pointés du doigt
Moscou affirme avoir «empêché l'assassinat d'un présentateur-vedette»

Les services de renseignement russes (FSB) ont affirmé lundi avoir arrêté des «membres d'un groupe néonazi» qui projetaient selon eux d'assassiner le présentateur-vedette Vladimir Soloviev, propagandiste en chef du Kremlin.
Publié: 25.04.2022 à 16:08 heures
Les services de renseignement russes avancent que le meurtre a été commandité par Kiev. (image symbolique)
Photo: IMAGO/SNA

«Le Comité d'enquête de Russie a arrêté des membres du groupe National Socialism/White Power, des citoyens russes, qui préparaient l'assassinat de l'homme politique et journaliste vedette Vladimir Soloviev», a déclaré le FSB, cité par les agences de presse russes.

Le FSB a affirmé que ce projet de «meurtre» avait été commandité par les services de sécurité ukrainiens (SBU). Selon le FSB, «les membres de ce groupe ont avoué avoir préparé l'assassinat de Soloviev, après lequel ils devaient s'enfuir à l'étranger».

CIA aussi pointée du doigt

Un engin explosif artisanal et diverses armes, ainsi que des passeports ukrainiens aux noms des suspects arrêtés ont été saisis lors de perquisitions, selon la même source. Il n'était pas possible de vérifier indépendamment la véracité de ces affirmations.

Peu avant, le président Vladimir Poutine avait évoqué un projet d'"attentat contre un journaliste-vedette», dénonçant un «acte de terreur». «Nous connaissons nommément les responsables des services secrets occidentaux, avant tout de la CIA, qui travaillent avec les services de sécurité ukrainiens», a déclaré Vladimir Poutine lors d'une réunion avec des procureurs.

Sur la liste des sanctions

Agé de 58 ans, Vladimir Soloviev est l'un des principaux relais du Kremlin dans les médias. Proche de Vladimir Poutine qu'il a interviewé plusieurs fois, il défend vigoureusement l'offensive militaire russe contre l'Ukraine.

Le présentateur fait partie des nombreuses personnalités qui ont été sanctionnées par les pays occidentaux après le début de l'intervention en Ukraine. Ses biens immobiliers en Italie - trois propriétés sur les rives très cossues du lac de Côme valant 8 millions d'euros - ont été gelés début mars et il a été interdit d'entrée par plusieurs pays.

(ATS)

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