A peine assise dans la voiture qui doit mettre fin, dimanche 19 janvier, à 15 mois de captivité, Romi Gonen, Emily Damari et Doron Steinbrecher, les otages israéliennes détenues à Gaza, reçoivent chacune de la part d'un homme un «sac-cadeau». Sur l'emballage, l'emblème des Brigades Izz al-Din al-Qassam, la branche armée du Hamas.
Alors que contenaient ces fameux sacs? Des photos d'elles en captivité, une carte de la bande de Gaza ainsi qu'une sorte de certificat de libération, rapporte le média israélien Ynet.
«Un jeu cynique»
Dans une vidéo diffusée par le Hamas, les otages sont filmées souriantes tandis qu'elles brandissent le sac. Les médias israéliens affirment que le certificat était signé et portait l'inscription «décision de libération».
Selon le «Jerusalem Post», les otages ont qualifié ces sacs de «jeu cynique», destinés à les manipuler. Toutefois, l'objectif qui se cache derrière cette action n'est pas clair. Contactée par le «Telegraph», la Croix-Rouge n'a pour l'instant pas fait de commentaire.
Romi Gonen, Emily Damari et Doron Steinbrecher sont les premières otages israéliennes libérées à la suite du cessez-le-feu entre Israël et le Hamas dimanche 19 janvier. Dans la soirée, 90 prisonniers palestiniens ont ensuite également été libérés. Aux termes de l’accord, 33 otages israéliens doivent être libérés dans les six semaines à venir en échange de la libération de près de 2000 prisonniers palestiniens.