Aux pics de la pandémie, le Covid-19 a provoqué de nombreuses disputes au sein des cercles d'amis et des familles. Dans une famille allemande, les divergences étaient si importantes qu'elles ont mené au drame.
Alors que la mère, âgée de 54 ans et originaire de Bavière, s'était fait vacciner contre le virus, son fils aîné de 21 ans est lui devenu antivax – après s'être fait vacciner.
Le 5 mars 2023, il se dispute avec sa mère, puis la frappe. Il l'a d'abord étranglée avec une taie d'oreiller, puis lui a tiré plusieurs carreaux dans la tête avec une arbalète. Il a ensuite alerté la police.
«Je n'avais pas d'autre solution»
Le jeune homme est maintenant jugé. Dès le premier jour d'audience, le 17 octobre, le jeune homme de 21 ans a fait ses aveux. Il aurait voulu protéger son frère de onze ans d'une éventuelle vaccination contre le Covid-19, rapporte «Bild».
«J'ai trouvé triste qu'elle ne me laisse pas d'autre choix que de recourir à des moyens aussi drastiques pour que mon frère ne subisse pas la même chose que moi. A un moment donné, j'en avais tellement sur la conscience qu'il n'y avait pas d'autre solution», déclare au tribunal celui qui est aujourd'hui accusé de meurtre.
Pas de remords
L'Allemand a en même temps utilisé ses théories du complot pour se défendre. «Tout cela est dû à l'aluminium-formaldéhyde et aux métaux lourds qu'on m'a injecté.» Mais ces accusations confuses ne sont pas très fondées.
En effet, les vaccins Covid autorisés dans l'UE ne contiennent ni métaux lourds ni formaldéhyde d'aluminium: alors que le formaldéhyde est utilisé en médecine comme désinfectant, certains vaccins contiennent de l'aluminium afin d'augmenter la réponse immunitaire. Selon les scientifiques, la concentration minimale ne présente toutefois aucun risque pour la santé, comme l'écrit «20 Minuten».
Avant le début du procès, un expert avait attesté que l'accusé souffrait de délires. Selon l'accusation, il était néanmoins conscient des motivations de son acte cruel. Il ne se considère pas lui-même comme un malade mental, a déclaré le médecin lors du procès. Mais il n'a pas non plus exprimé de remords. Le jugement sera prononcé le 31 octobre.