«L'action sacrificielle commise contre l'enceinte des TAI à Ankara vers 15h30 (14h30 suisses) le mercredi 23 octobre a été menée par une équipe du 'Bataillon des Immortels'», indique le PKK. L'organisation kurde cite le nom des deux auteurs, un homme et une femme.
Après l'attaque d'Ankara, l'un des assaillants présumés tués a été identifié, selon les informations officielles, comme étant un membre du parti interdit des travailleurs kurdes, le PKK.
L'identité d'un autre agresseur tué est toujours en cours de vérification, a écrit le ministre de l'Intérieur Ali Yerlikaya sur la plateforme X. Le PKK n'a pas encore revendiqué l'attaque.
47 «cibles du PKK»
L'attaque terroriste contre l'une des plus importantes sociétés d'armement de Turquie mercredi a fait cinq morts, pour la plupart des employés de l'entreprise. 22 autres personnes ont été blessées.
Selon le ministère de la Défense, la Turquie a depuis attaqué 47 « cibles du PKK » dans le nord de l’Irak et le nord de la Syrie. Selon le ministre de la Défense Yasar Güler, de nombreux terroristes ont été « neutralisés ».
Lutte contre la Turquie depuis les années 1980
Les Forces démocratiques syriennes (FDS), dirigées par des milices kurdes, ont écrit que la Turquie avait attaqué des infrastructures civiles, des foules et des forces de sécurité dans le nord et l'est de la Syrie. Au moins douze civils ont été tués et 25 autres personnes ont été blessées, certaines grièvement.
Le PKK lutte contre l’État turc depuis les années 1980 et mène des attaques à plusieurs reprises. Elle est classée comme organisation terroriste par Ankara, l’UE et les États-Unis. La Turquie mène régulièrement des opérations militaires contre le PKK, dont le quartier général se trouve dans les monts Qandil, au nord de l'Irak, et contre la milice kurde syrienne YPG en Syrie. Les YPG dirigent les FDS et sont considérés par Ankara comme une émanation du PKK.