Celles-ci sont liées à l'intelligence artificielle (IA), à l'augmentation humaine, à la régénération écologique et à la diplomatie scientifique. Parmi ces composantes, les défis vont de la décarbonisation aux innovations technologiques en passant par le génome humain ou les systèmes alimentaires.
IAD'ici 25 ans, parmi les nombreux scénarios anticipés, l'IA devrait faciliter les soins mais aussi étendre les capacités humaines, selon ce radar. Plus de 80% des énergies pourraient être renouvelables. Des données peuvent être appliquées y compris dans les zones les plus reculées dans le monde.
Actualisation annuelle
Plus de 540 scientifiques suisses et étrangers ont contribué à ce premier radar. Désormais, avec la plateforme publique lancée jeudi, le GESDA veut en faire un outil d'aide à la décision pour les acteurs du multilatéralisme et les responsables politiques, mais aussi de démocratisation de la science auprès de la population.
Le radar sera actualisé chaque année avec les apports d'autres scientifiques et des citoyens. Pour ce dialogue, un conseil de sondages numériques est lancé. Avant même ce dispositif, plus de 10 millions de posts sur les réseaux sociaux ont déjà été analysés.
De jeudi à samedi, le premier sommet du GESDA va porter sur 16 thématiques identifiées dans cet instrument qui pourraient faire avancer les Objectifs du développement durable (ODD) d'ici 2030. Le radar «vous donne une image de ce qui est discuté dans les meilleurs laboratoires scientifiques», affirme également le président du GESDA Peter Brabeck-Letmathe.
Des personnalités seront présentes
Le GESDA a été lancé en 2019 par la Confédération, le Canton et la Ville de Genève qui ont décidé d'investir plusieurs millions de francs pour identifier les futurs défis scientifiques et en faire des solutions pour la société. Plusieurs centaines de responsables politiques, scientifiques et représentants du secteur privé ou d'ONG sont réunis dans le cadre de ce premier sommet à Genève, auquel participent encore de nombreuses personnes en ligne.
Parmi eux figurent le conseiller fédéral Ignazio Cassis, une conseillère du président américain Joe Biden, Alondra Nelson et le Prix Nobel de physique Didier Queloz. Ou aussi la Haute commissaire de l'ONU aux droits de l'homme Michelle Bachelet et d'autres patrons d'entités onusiennes.
(ATS)