«Trouvez-moi un seul dirigeant mondial prêt à échanger sa place avec Xi Jinping... moi je n'en trouve pas», a asséné Joe Biden lors d'un entretien accordé à la chaîne télévisée PBS. Notant que le soutien chinois à la Russie avait été relativement discret, Joe Biden a souligné que, contrairement à ce que «chacun supposait» au début de l'invasion russe de l'Ukraine, Pékin n'était pas «pleinement» engagé derrière Moscou.
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Cette réserve, selon lui, est liée à la volonté de Xi Jinping de ne pas subir le même sort que la Russie, qui s'est notamment vue imposer de dures sanctions économiques par l'Occident. «Je l'ai appelé cet été pour lui dire: 'Ce n'est pas une menace, juste une observation. Regarde ce qui est arrivé à la Russie!'», a raconté Joe Biden.
«Nous ne cherchons pas le conflit»
Le locataire de la Maison-Blanche a encore assuré «ne pas chercher le conflit» avec la Chine, alors que les Etats-Unis viennent de détruire un ballon chinois qui avait survolé leur territoire. Selon lui, les relations avec Pékin n'ont pas subi «un coup dur». «Nous allons rivaliser pleinement avec la Chine, mais nous ne cherchons pas le conflit», a-t-il assuré. La Chine a vivement condamné la destruction du ballon. C'était, selon elle, un aéronef «civil utilisé à des fins de recherche, principalement météorologique», qui était entré de manière «involontaire» dans l'espace aérien américain.
Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a dans ce contexte annulé à la dernière minute une visite prévue en Chine. Le Pentagone a par ailleurs révélé mardi que Pékin avait refusé samedi la proposition américaine d'un appel téléphonique entre le ministre américain de la défense Lloyd Austin et son homologue Wei Fenghe.
(ATS)