Le chef d'état-major de l'armée israélienne démissionne
Le chef d'état-major de l'armée israélienne, le général Herzi Halevi, a présenté mardi sa démission. Il a expliqué sa décision par sa «responsabilité» dans «l'échec du 7-Octobre», en référence à l'attaque du Hamas en Israël ce jour de 2023.
«Reconnaissant ma responsabilité dans l'échec de l'armée le 7-Octobre, et au moment où l'armée enregistre des succès significatifs sur tous les fronts et qu'un nouvel accord de libération d'otages est en cours, je demande à mettre fin à mes fonctions le 6 mars 2025», déclare Herzi Halevi, dans une lettre transmise par l'armée à l'AFP.
Source: AFP
Au moins 6 Palestiniens tués dans une opération militaire israélienne en Cisjordanie
L'opération militaire israélienne déclenchée mardi à Jénine vise à «éradiquer le terrorisme» dans cette zone autonome palestinienne du nord de la Cisjordanie, a déclaré le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu.
L'Autorité palestinienne a affirmé mardi que l'opération militaire israélienne à Jénine, en Cisjordanie occupée, avait fait au moins six morts et 35 blessés. Le ministère palestinien de la Santé a fait état dans un communiqué de «six martyrs et environ 35 blessés en raison de l'agression de l'occupation (ndlr: Israël)», alors que l'opération était toujours en cours à la mi-journée.
Source: AFP
Une opération militaire israélienne en cours en Cisjordanie
L'armée israélienne a annoncé mardi avoir lancé une opération militaire dans la zone autonome palestinienne de Jénine, en Cisjordanie, tuant un Palestinien, selon l'Autorité palestinienne.
Les forces israéliennes «ont lancé une opération antiterroriste à Jénine», dans le nord de ce territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967, indique un communiqué militaire sans plus de détails. Selon le ministère de la Santé de l'Autorité palestinienne, une personne y a été tuée par une «frappe» israélienne.
Source: AFP
Le médiateur qatari se dit «confiant» dans la mise en œuvre de l'accord
Le Qatar, qui joue le rôle de médiateur entre Israël et le Hamas palestinien, s'est dit «confiant» mardi dans l'accord de cessez-le-feu dans la bande de Gaza, au troisième de la trêve dans le territoire palestinien.
«Nous sommes confiants dans l'accord en ce qui concerne son contenu et le fait que nous avons réglé toutes les questions importantes sur la table», a déclaré le porte-parole du ministère qatari des Affaires étrangères, Majed al-Ansari, tout en reconnaissant que la moindre «violation ou décision politique» pourrait conduire à son effondrement.
Source: AFP
L'Autorité palestinienne accuse Trump de pousser au crime «les colons extrémistes» israéliens
La levée des sanctions américaines contre des «colons extrémistes», annoncée par Donald Trump au premier jour de son nouveau mandat à la Maison Blanche, va les inciter à commettre plus de «crimes», a dénoncé mardi l'Autorité palestinienne. «La levée des sanctions contre les colons extrémistes les encourage à commettre davantage de crimes contre notre peuple», a déclaré le ministère palestinien des Affaires étrangères dans un communiqué.
Chaos en Cisjordanie
Le ministère «alerte contre les tentatives d'escalade de la situation en Cisjordanie», en vue d'instaurer «un chaos violent facilitant l'annexion [de ce] territoire» qu'Israël occupe depuis 1967. Ces propos interviennent alors que des colons israéliens ont attaqué les villages d'Al-Funduq et Jinsafut, en Cisjordanie, dans la nuit de lundi à mardi.
Selon le ministère, une cinquantaine de «colons terroristes masqués» ont brûlé des voitures, des habitations et des magasins. Un total de 21 personnes ont été blessées, le tout «sous la supervision et la protection de l'armée israélienne et des dirigeants politiques», accuse le communiqué.
Barrages et émeutes
Tard lundi soir, l'armée israélienne avait indiqué avoir «dispersé des émeutes» dans les alentours d'Al-Funduq, précisant que les autorités militaires devaient «mener une enquête» sur ces incidents.
L'Autorité palestinienne a par ailleurs dénoncé la multiplication des barrages sur l'ensemble de la Cisjordanie, bloquant les accès aux provinces, villes et villages. Ils approcheraient les 900 sur le territoire, selon le ministère, dont 16 installés récemment.
Ces mesures «ont fragmenté la Cisjordanie, déconnecté les régions, paralysé les déplacements et bloqué des milliers de familles palestiniennes pendant des heures sur ces check-points oppressants», affirme encore le communiqué du ministère.
Source: AFP
Quatre otages israéliennes doivent être libérées samedi
Le Hamas doit libérer samedi quatre otages israéliennes retenues à Gaza lors du deuxième échange de prisonniers avec Israël prévu par l'accord de trêve, a indiqué à l'AFP Taher al-Nounou, un haut dirigeant du mouvement islamiste palestinien.
Taher al-Nounou a confirmé par téléphone «la libération (samedi) de quatre prisonnières israéliennes en échange de celle par (Israël) du deuxième groupe de prisonniers palestiniens selon les modalités convenues».
Déjà trois Israéliennes libérées
Trois jeunes Israéliennes ont déjà été libérées dimanche en échange de 90 prisonniers palestiniens détenus par Israël, en vertu de l'accord de trêve. Les détails de cet accord n'ont pas été officiellement publiés. Mais ces séries d'échanges de prisonniers sont censées se dérouler à intervalles plus ou moins réguliers pendant six semaines, et concerner au total 33 otages israéliens et environ 1900 prisonniers palestiniens.
«Nous avons demandé aux médiateurs de veiller à ce que l'occupation (nldr: Israël) fournisse à temps la liste des prisonniers palestiniens et les libère sans délai», a indiqué à l'AFP le responsable du Hamas.
Source: AFP
Trump n'est «pas sûr» que la trêve à Gaza tienne
Le nouveau président américain Donald Trump n'est «pas sûr» que la trêve à Gaza, conclue entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas, tienne, a-t-il déclaré lundi quelques heures après son investiture. Selon lui, «Gaza ressemble à un chantier de démolition».
«Ce n'est pas notre guerre, c'est leur guerre. Mais je ne suis pas confiant», a-t-il ajouté, soulignant toutefois qu'il voyait le Hamas «affaibli» depuis le début de la guerre déclenchée par son attaque sur le sol israélien, le 7 octobre 2023.
«J'ai regardé une photographie de Gaza. Gaza ressemble à un chantier de démolition», a affirmé Donald Trump, avant d'ajouter que le territoire palestinien dévasté par 15 mois de guerre pourrait connaître une «fantastique» reconstruction si les termes du cessez-le-feu étaient respectés jusqu'au bout.
Plus de 900 camions d'aide humanitaire sont entrés dans Gaza
Plus de 900 camions d'aide humanitaire sont entrés lundi dans la bande de Gaza, soit plus que le nombre fixé par l'accord de trêve en vigueur depuis dimanche, selon l'ONU. Les 2 millions d'habitants du territoire font face à une situation humanitaire catastrophique.
«Aujourd'hui, 915 camions sont entrés à Gaza, selon les informations reçues des autorités israéliennes et des garants de l'accord de cessez-le-feu» (Qatar, Egypte, Etats-Unis), a indiqué le bureau des affaires humanitaires de l'ONU (OCHA). Dimanche, au premier jour de l'entrée en vigueur du cessez-le-feu, l'ONU avait annoncé l'entrée de 630 camions, dont 300 destinés au nord de la bande de Gaza.
L'ONU n'avait de cesse depuis des mois de dénoncer les obstacles à l'entrée et à la distribution de l'aide humanitaire à Gaza après 15 mois de guerre entre Israël et le Hamas. La trêve initiale de 42 jours entre Israël et le Hamas est censée permettre un afflux d'aide humanitaire dans le territoire palestinien et prévoit l'entrée de 600 camions par jour.
Source: ATS
Netanyahu veut s'assurer que «Gaza ne représente plus une menace pour Israël»
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a déclaré lundi vouloir s'assurer que la bande de Gaza «ne présente plus jamais de menace pour Israël», au deuxième jour de la trêve avec le Hamas dans le territoire palestinien dévasté par la guerre.
Le mouvement palestinien a affirmé, lui, que la trêve dépendait du «respect des engagements» par Israël. Lundi, il a déployé ses forces de sécurité dans la bande de Gaza, en tenue militaire ou en uniforme noir, selon des journalistes de l'AFP.
En Israël, après l'émotion suscitée par les premières libérations d'otages, le journal «Yedioth Ahronoth» craint une suite moins heureuse. «Certains arriveront sur des brancards et des chaises roulantes. D'autres arriveront dans des cercueils...», a écrit l'éditorialiste Sima Kadmon.
Source: AFP
Des proches des otages libérées appellent à la libération de ceux encore détenus
Des proches des trois ex-otages israéliennes libérées dimanche dans le cadre de l'accord de trêve avec le Hamas ont appelé à la libération de tous les otages encore retenus dans la bande de Gaza.
«On a récupéré notre Romi mais toutes les familles doivent connaître le même sort, les familles des (otages) vivants et des morts», a déclaré Meirav Leshem-Gonen, la mère d'une des trois jeunes femmes. Mandy Damari, mère de l'Israélo-britannique Emily Damari a renchéri en soulignant «qu'il y avait trop de familles qui attendent encore».
Aucune des personnes qui ont pris la parole lundi, lors d'une conférence de presse à l'hôpital Sheba, dans la banlieue de Tel-Aviv, n'ont évoqué l'état de santé de leurs proches, ni leurs conditions de détention.
Les trois otages du Hamas ont été libérées en échange d'environ 90 prisonniers palestiniens dans la première partie de l'accord de cessez-le-feu, entré en vigueur dimanche. Au total, 33 otages israéliens, dont 31 ont été capturés lors de l'attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre, doivent être libérés au cours d'une trêve initiale de 42 jours, en échange d'environ 1.900 Palestiniens détenus par Israël.