Poursuites pour diffamation
La chaîne ABC paie 15 millions pour éviter un procès avec Trump

Donald Trump A obtenu un accord avec ABC suite à des accusations de viol. La chaîne versera 15 millions de dollars et présentera des excuses publiques, mettant fin à la poursuite en diffamation contre le présentateur George Stephanopoulos.
Publié: 08:20 heures
Donald Trump a surnommé le journaliste d'ABC de façon péjorative «Slopadopoulos», le qualifiant d'«homme petit et irrité» et d'«intervieweur le plus bas et le plus malveillant qui existe» (archives).
Photo: AFP
sda-logo.jpeg
ATS Agence télégraphique suisse

ABC va payer 15 millions de dollars de dédommagements pour mettre fin aux poursuites pour diffamation du président américain élu Donald Trump après des propos tenus à l'antenne par un présentateur. Ce dernier avait affirmé que Trump était «responsable de viol».

Le milliardaire républicain a bien été condamné dans le procès lié à l'affaire E. Jean Carroll, en 2023, mais pour agression sexuelle. Il a également été condamné à verser à la journaliste et écrivaine 85 millions de dollars pour diffamation, sur fond de ces accusations de viol dans les années 1990.

Selon des documents de justice rendus publics samedi, la transaction hors tribunal entre la chaîne de télévision américaine et Donald Trump prévoit que cette enveloppe de 15 millions soit versée à un fonds destiné à financer «une fondation et un musée présidentiels» consacrés au milliardaire républicain.

Excuses publiques

Ce dernier avait porté plainte contre ABC et son journaliste vedette George Stephanopoulos. L'accord stipule également que la chaîne et M. Stephanopoulos devront présenter des excuses publiques, précisant «regretter les affirmations» au sujet de Donald Trump, et payer ses frais judiciaires à hauteur d'un million de dollars.

Ancien conseiller de Bill Clinton et journaliste politique chevronné, George Stephanopoulos est un intervieweur très efficace et un pilier de la chaîne ABC News. Il a interviewé l'ancien président américain Barack Obama, le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou ou le président russe Vladimir Poutine et avait été choisi en juillet pour un entretien avec l'actuel président américain Joe Biden, au moment où les acuités intellectuelles du candidat d'alors à un second mandat étaient sérieusement mises en doute.

Donald Trump l'a surnommé de façon péjorative «Slopadopoulos», le qualifiant d'"homme petit et irrité» et d'"intervieweur le plus bas et le plus malveillant qui existe».

Découvrez nos contenus sponsorisés
Vous avez trouvé une erreur? Signalez-la