Plus d'une explosion par jour depuis le 1er janvier
Hausse des attaques aux explosifs en Suède, 30 depuis le début de l'année

La police suédoise a arrêté deux personnes après trois explosions mardi dans la capitale et le sud du pays, où ont été recensées depuis le début de l'année 30 attaques aux engins explosifs sur fond de guerre des gangs.
Publié: 28.01.2025 à 15:55 heures
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Dernière mise à jour: 28.01.2025 à 15:56 heures
Les auteurs sont souvent de jeunes, engagés comme tueurs à gages parce qu'ils n'ont pas atteint l'âge de la responsabilité pénale, fixé à 15 ans. (Image prétexte)
Photo: Shutterstock
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AFP Agence France-Presse

Deux explosions ont eu lieu dans le sud de Stockholm, la capitale, pendant la matinée, quelques heures après une détonation en dehors d'une maison à Helsingborg (sud), a précisé la police. Aucune blessure n'a été signalée. Il n'est pour l'heure pas clair si ces explosions sont liées à la violence des gangs dans le pays.

Les deux suspects se trouvaient à proximité du lieu de la deuxième explosion survenue à Stockholm. Ils ont été arrêtés car ils étaient sous mandat d'arrêt, a précisé à l'AFP Daniel Wikdahl, porte-parole de la police. Cette année a connu une nette augmentation du nombre d'explosions en Suède, avec en moyenne plus d'une par jour depuis le 1er janvier. Le ministre de la Justice Gunnar Strömmer a convoqué une réunion avec la police vendredi.

«C'est une situation qu'une société digne de ce nom ne peut pas accepter», avait-il alors dit. La Suède peine à endiguer depuis plusieurs années une augmentation des fusillades et des attaques à l'explosif artisanal, liées à des règlements de compte entre groupes rivaux pour le contrôle du trafic de drogue.

Les auteurs de ces actes sont souvent de jeunes adolescents, engagés comme tueurs à gages parce qu'ils n'ont pas atteint l'âge de la responsabilité pénale, fixé à 15 ans. Selon la police, ces explosions sont en grande partie liées à des tentatives d'extorsion visant des entreprises ou des particuliers. «Les jeunes sont utilisés pour commettre des crimes (en Suède) par les cerveaux qui se trouvent souvent à étranger», a souligné Max Åkerwall, de la police de Stockholm.

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