Pluies torrentielles
La «pire catastrophe naturelle» en 30 ans en Slovénie

Les inondations consécutives aux pluies torrentielles tombées depuis jeudi en Slovénie, faisant trois morts, sont la «pire catastrophe naturelle» depuis une trentaine d'années, a constaté samedi le premier ministre, Robert Golob. Les deux tiers du pays sont touchés.
Publié: 06.08.2023 à 06:22 heures
Les deux tiers de la Slovénie ont été impactés par les intempéries.
Photo: AFP

En Slovénie, alors que des opérations de nettoyage et de secours se poursuivent, l'amélioration progressive de la météorologie permet d'évaluer les dégâts qui sont considérables: plus d'un demi-milliard d'euros, selon Robert Golob.

Avec la brusque montée des eaux et les glissements de terrain causés par la pluie, de larges étendues du centre et du nord du pays sont submergées, l'accès à des villages est coupé et la circulation routière est perturbée.

Au moins trois personnes, deux Néerlandais et un Slovène, ont trouvé la mort, selon l'agence de presse STA. Un corps a été découvert samedi dans les environs de la capitale Ljubljana sur une rive de la Sava et, «selon les premiers éléments, la mort pourrait avoir été causée par les inondations», selon STA qui cite un communiqué de police.

«Comme un tsunami»

La centrale nucléaire de Krsko, proche de la Sava en crue, a levé l'avis d'incident déclaré vendredi pour «événement inhabituel», après que le niveau de la rivière est redescendu.

La ville de Crna na Koroskem, à environ 100 kilomètres au nord de la capitale, est l'une des plus touchées. Les accès restent coupés. L'aide et les secours arrivent par des hélicoptères de l'armée. Plus près de la capitale, de nombreuses routes sont toujours impraticables et des quartiers privés d'accès à Kamnik, où un décès dû aux inondations a été rapporté.

A Menges, un village voisin inondé vendredi, les secours et les habitants s'activaient pour tenter de nettoyer. «On a d'abord entendu une sirène, puis une autre, puis cela a été comme un tsunami», a décrit à l'AFP un quinquagénaire, devant sa maison endommagée.

«L'eau a rapidement coulé à l'intérieur jusqu'à la cuisine... notre seule solution a été de prendre les enfants à l'étage et d'attendre les secours», raconte Mateja Hribar Ziherl, qui dirige le jardin d'enfants, inondé lui aussi.

(ATS)

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