Place des Nations à Genève
La réparation de la Broken Chair devra attendre le printemps

La sculpture emblématique de la Place des Nations à Genève reste endommagée après l'attaque à la tronçonneuse par des activistes Femen. Les réparations, impossibles avant le printemps, pourraient être financées par un appel aux dons de Handicap International.
Publié: 12:46 heures
Photo: keystone-sda.ch
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ATS Agence télégraphique suisse

Vandalisée à coups de tronçonneuse le 13 décembre dernier par des activistes Femen ukrainiennes, la Broken Chair de la Place des Nations à Genève ne pourra pas être réparée avant le printemps. Il faut attendre des températures plus clémentes avant d'intervenir sur l'oeuvre emblématique qui appartient à l'ONG Handicap International.

«Les déprédations sont quand même profondes», a indiqué le maître charpentier Thomas Büchi interrogé par Radio Lac, qui a révélé jeudi l'information. L'artisan a été mandaté par Handicap international pour définir un plan d'action afin de réparer la sculpture de douze mètres de haut.

«On va devoir enlever des planches extérieures», a précisé M. Büchi. Mais selon le maître charpentier, on ne peut ni coller, ni faire des raccords de lasure efficace en-dessous de 10-12 degrés. Il faudra donc patienter jusqu'au printemps avant d'effectuer les réparations. Les dizaines d'entailles faites à la tronçonneuse resteront donc visibles encore plusieurs semaines.

Handicap International va probablement faire un appel aux dons pour financer ces réparations, a indiqué son directeur Daniel Suda-Lang sur les ondes de Radio Lac. L'ONG venait d'achever une importante restauration du monument contre les mines antipersonnel. Cette oeuvre réalisée par l'artiste Daniel Berset a été érigée en 1997 sur la Place des Nations.

Arrêtées immédiatement après leur action, les militantes féministes ont écopé de peines pécuniaires de 60 jours-amende avec sursis pour dommages à la propriété. Handicap International aurait pu agir devant les tribunaux civils pour obtenir un dédommagement, mais l'ONG a préféré en rester là.

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