«On ne peut pas sièger de cette façon»
L'opposition quitte le débat après une répression de la police

Les députés d'opposition ont quitté jeudi le débat au Parlement argentin sur les réformes dérégulatrices du président ultralibéral Javier Milei, pour protester contre la répression par la police d'une manifestation qui se déroulait à l'extérieur du bâtiment.
Publié: 02.02.2024 à 06:24 heures
La police arrête un manifestant à l'extérieur du Parlement argentin.
Photo: Rodrigo Abd

«On ne peut pas sièger de cette façon», a lancé le député de gauche Mariano Del Caño en quittant l'hémicycle avec d'autres parlementaires.

Le Parlement a continué, pour le deuxième jour, le débat sur la vaste et polémique «loi omnibus», un train de réformes qui touche maints aspects de l'économie, des sphères publique et privée.

Selon les images retransmises à la télévision, des centaines de manifestants ont été dispersés dans les rues par des tirs de balles en caoutchouc de la police. Les forces de sécurité ont également utilisé des canons à eau, un dispositif utilisé généralement contre les «piqueteros», nom donné aux manifestants radicalisés en Argentine.

Les députés issus de plusieurs partis étaient sortis à l'extérieur pour observer les faits, avant de revenir dans l'hémicycle. Leur collègue Alejandro Finocchiaro, allié du gouvernement, les a accusés de se livrer à des manoeuvres de concert avec les manifestants, rassemblés devant le Parlement, «dans le but de mettre fin à cette session» parlementaire.

(ATS)

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