Trump, Zelensky, Keller-Sutter
Quelles personnalités sont attendues aux obsèques du pape François?

Les funérailles du pape François se tiendront samedi au Vatican. Les dirigeants mondiaux n'ont pas tardé à annoncer leur venue. Karin Keller-Sutter, Emmanuel Macron et Donald Trump y seront. Volodymyr Zelensky aussi, mais pas Vladimir Poutine. Blick fait les présences.
Publié: 13:15 heures
|
Dernière mise à jour: il y a 39 minutes
1/7
Comme à chaque annonce de la mort d'un pape, s'ensuivent les communications de la venue aux obsèques des chefs d'Etat.
Photo: AP

Un homme est mort, chefs et cheffes d'Etats, têtes couronnées et personnalités se pressent à ses obsèques. Les funérailles du pape François, décédé un lundi de Pâques à 88 ans, se tiendront ce samedi 26 avril à 10h devant la Basilique Saint-Pierre au Vatican.

Mais qui sont celles et ceux qui ont déjà annoncé leur venue. Blick passe en revue la liste des invités, autoproclamés ou non, plus ou moins catholiques, qui devraient faire acte de présence au denier adieu de la figure religieuse que fût Jorge Mario Bergoglio.

Pour la Suisse, Karin Keller-Sutter en sera

La présidente de la Confédération, de foi catholique, a informé ce mardi 22 avril qu'elle se rendra aux obsèques du pape. «Je prévois de me rendre à Rome pour représenter la Suisse lors des obsèques du pape François», a communiqué Karin Keller-Sutter sur X peu avant 11h.

Contenu tiers
Pour afficher les contenus de prestataires tiers (Twitter, Instagram), vous devez autoriser tous les cookies et le partage de données avec ces prestataires externes.

Sur la photo qui accompagne cette affirmation, on voit la conseillère fédérale libérale-radicale serrer la main du pape, rencontré en cours de mandat.

Emmanuel Macron, évidemment

Le président français Emmanuel Macron a annoncé mardi sur BFMTV, depuis l'île de La Réunion où il est en déplacement, qu'il sera de la partie. Une évidence, tant le chef d'Etat de la République laïque s'est montré présent dans les causes chères aux catholiques, comme la reconstruction de la cathédrale Notre-Dame de Paris.

Dans les médias français, le cardinal Jean-Marc Aveline, archevêque de Marseille, est cité comme potentiel papable à la suite de François. Mais il ne fait pas partie de la liste des favoris dressée par Blick.

Donald et Melania Trump, malgré les différends

Leur vision du catholicisme n'est sans doute pas la plus proche de celle, relativement progressiste, du pape François. Pas de quoi empêcher le président américain et sa première dame d'assurer le monde de leur présence aux obsèques.

Sur sa plateforme Truth Social, lundi déjà, Donald Tump a communiqué: «Melania et moi irons aux funérailles du pape François, à Rome. Nous avons hâte d'y être!» Son vice-président J.D. Vance a été le dernier chef d'Etat rencontré par le pape, et ce malgré leurs différends, notamment sur l'accueil des migrants et les guerres en cours.

Volodimir Zelensky, mais pas Vladimir Poutine

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky se rendra aux obsèques du pape François, prévues samedi au Vatican, a annoncé mardi son administration, relayé par l'AFP. Un conseiller de Volodymyr Zelensky, Dmytro Lytvyne, a confirmé aux journalistes que la visite du président, qui sera accompagné de la première dame, était «prévue».

Le président Zelensky avait rendu hommage lundi au pape François en saluant celui qui a «prié pour la paix en Ukraine». Mais en mars 2024, le souverain pontife avait fait grincer des dents en Ukraine, en appelant notamment Kiev à «avoir le courage de hisser un drapeau blanc» face à la Russie, dont l'armée a envahi le pays en février 2022.

De son côté, le président russe Vladimir Poutine, sous le coup d'un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI), ne prévoit pas de se rendre aux funérailles du pape, a indiqué mardi le Kremlin.

Giorgia Meloni, un événement à assurer

Sans surprise, la première ministre italienne Giorgia Meloni sera présente à la cérémonie qui se tiendra à 3 kilomètres à peine du Palais Chigi, siège du gouvernement italien. L'élue d'extrême droite assistera aux funérailles en compagnie du président Sergio Mattarella.

Pour l'Italie, le défi sera surtout sécuritaire et touristique. Il s'agit d'accueillir les nombreux fidèles qui se presseront à Rome et au Vatican pour ces obsèques. En 2005, le dernier adieu de Jean-Paul II avait rassemblé près d'un million de personnes devant la Basilique Saint-Pierre, et encore plus dans les rues de la capitale italienne.

Javier Milei, d'un Argentin à l'autre

Le président argentin à la tronçonneuse avait traité son pontife de compatriote d'«imbécile». Mais Javier Milei sera tout de même présent aux funérailles de François, né Jorge Mario Bergoglio en Argentine.

Le Prince William ou un membre de la famille royale

Le premier ministre britannique Keir Stramer viendra aussi au Vatican samedi, et devrait être accompagné d'un «membre senior de la famille royale», selon des sources au Royaume-Uni. Les rumeurs évoquent plutôt la présence du Prince William que du roi Charles III, mais rien n'est pour l'instant confirmé du côté des autorités britanniques.

Rappelons qu'en tant que chef religieux, le roi d'Angleterre est aux chrétiens anglicans ce que le pape est aux catholiques du monde entier. Lorsqu'il était prince, Charles avait assisté aux obsèques de Jean-Paul II.

Et les autres?

L'agence de presse Reuters met régulièrement à jour sa liste des dirigeants du monde ayant annoncé leur présence. Voici ceux qui n'ont pas encore été cités:

  • Allemagne: le chancelier fédéral actuel Olaf Scholz et le président Frank-Walter Steinmeier
  • Belgique: le roi Philippe et la reine Mathilde
  • Brésil: le président Lula et son épouse Janja Lula da Silva
  • Europe: la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, le président du Conseil européen Antonio Costa et la présidente du Parlement européen Roberta Metsola
  • Hongrie: le président Tamas Sulyok
  • Lettonie: le président Edgars Rinkevics
  • Lituanie: le président Gitanas Nauseda
  • Pologne: le président Andrzej Duda
  • Roumanie: le président ad interim Ilie Bolojan
  • Timor oriental: le président Jose Ramos-Horta et son ministre des Affaires étrangères Bendito Freitas
Vous avez trouvé une erreur? Signalez-la