Le patron du groupe russe de mercenaire Wagner, Evgueni Prigojine, est connu pour être impitoyable. Par le passé, il a ainsi fait exécuter brutalement des déserteurs à l'aide d'un marteau, et ses hommes n'hésitent pas à commettre des crimes de guerre sur des enfants et des adolescents. Jusqu'à présent, ceux qui tombaient entre les mains de la troupe paramilitaire sans mourir au combat étaient capturés. Cela devrait cependant cesser. À la place, un funeste destin les attendrait.
Sur la guerre en Ukraine
Ses combattants ne feront plus de prisonniers, a annoncé Evgueni Prigojine ce week-end. Cette déclaration fait suite à une prétendue conversation radio entre soldats ukrainiens. Les hommes y discutent de l'exécution des mercenaires blessés de Wagner.
Des phrases enregistrées telles que «Tuez-le, bon sang» et «Nous ne faisons pas de prisonniers, nous les achevons» sont prononcées. L'authenticité de l'enregistrement n'est pas confirmée. Le portail d'information est-européen Nexta part du principe qu'il s'agit d'un fake et écrit lundi que ceux qui parlent dans la vidéo parlent surtout russe ou imitent mal la langue ukrainienne.
Une vidéo de décapitation suscite l'horreur
La réaction d'Evgueni Prigojine à ce prétendu enregistrement audio ne s'est pas fait attendre. «Nous allons détruire tous ceux qui se trouvent sur le champ de bataille. Nous ne ferons pas de prisonniers», a fulminé le chef de guerre dans un enregistrement audio publié sur Telegram. L'homme accuse Kiev de violer le droit international.
Selon ce dernier, lorsqu'une partie en conflit a capturé des prisonniers de guerre, elle est responsable de leur approvisionnement et de leur sécurité. Evgueni Prigojine a toutefois passé sous silence le fait que ses mercenaires ne respectent souvent pas eux-mêmes le droit international dans la guerre en Ukraine.
Récemment, la vidéo de la décapitation présumée d'un soldat ukrainien par les troupes russes a suscité l'horreur. La vidéo de 100 secondes a été diffusée sur les réseaux en ligne. On y voit un homme en tenue de combat, le visage masqué, trancher la gorge d'un homme encore vivant et à terre à l'aide d'un couteau. Un autre homme derrière la caméra demande en russe de lui trancher la tête.
Alors que l'auteur tient la tête coupée face à la caméra, quelqu'un dit en russe que la tête doit être «mise dans un sac et envoyée au commandant». La victime porte un uniforme sur lequel on peut voir le blason ukrainien et une tête de mort. On soupçonne les auteurs de la séquence d'être des mercenaires de Wagner.
