Négociations en Biélorussie
Un négociateur ukrainien aurait été tué pour haute trahison

Une histoire qui rappelle un scénario de polar: le négociateur ukrainien Denis Kireïev aurait été abattu pour haute trahison après les négociations de paix avec la Russie. Le gouvernement ukrainien dément toutefois cette information.
Publié: 07.03.2022 à 06:05 heures
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Dernière mise à jour: 07.03.2022 à 06:18 heures
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Le négociateur ukrainien Denis Kireïev aurait été abattu pour haute trahison.
Photo: Facebook / Verteidungsministerium der Ukraine
Chiara Schienz

Denis Kireev faisait partie de la délégation ukrainienne lors des premières négociations avec la Russie. Désormais, le négociateur ukrainien de haut rang aurait été tué par son propre service de renseignement intérieur, le SBU.

C’est du moins ce que rapportent, de manière concordante, divers médias ukrainiens cités par le journal allemand «Bild». Les articles se référeraient à des sources proches des autorités. Selon ces dernières, Denis Kireev aurait été abattu alors qu’il tentait de prendre la fuite. Il aurait en effet trahi son pays et en réalité été un agent russe. D’autres articles suggèrent même qu’il jouait sur les deux tableaux.

Les autorités font l’éloge de Kireev en le qualifiant de «héros»

L’expert financier aurait fait passer des informations à la partie adverse, et même enregistré des conversations téléphoniques. Il aurait d’ailleurs déjà été soupçonné d’espionnage en 2020, mais aucune preuve n’avait pu être trouvée. À l’époque, ce sont ses nombreux voyages en Russie et ses liens avec des oligarques travaillant pour l’ancien président ukrainien Viktor Ianoukovitch, proche de Poutine, qui aurait alerté Kiev.

Les autorités ukrainiennes présentent l’affaire de manière diamétralement différente: Denis Kireev et deux autres «espions» auraient été tués lors d’une opération spéciale, a annoncé samedi soir le service de renseignement militaire GUR MOU sur sa page Facebook. Il serait tombé avec honneur en défendant son pays. «Les héros ne meurent pas! Ils vivent tant que nous nous souvenons d’eux!», conclut le message sur Facebook.

(Adaptation par Jocelyn Daloz)


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