«Most wanted list» d'Europol
Voici les femmes les plus recherchées d'Europe

L'agence policière européenne Europol demande l'aide du public pour trouver les pires criminels... et criminelles. Une liste correspondante est régulièrement mise à jour et plusieurs femmes sont toujours en fuite.
Publié: 24.11.2023 à 22:11 heures
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Cachée depuis mars 2021 : Tania Gomez.
Photo: Europol
Georg Nopper

La criminalité n'est pas qu'une affaire d'hommes. Certaines femmes ont aussi des choses à se reprocher. C'est ce que montre notamment la Most Wanted List d'Europol. Cette galerie de criminels et criminelles, accessible en ligne, est régulièrement mise à jour. Blick vous présente les femmes les plus recherchées d'Europe.

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La femme gangster «qui aime les animaux»

La Suédoise Tania Gomez est en fuite depuis mars 2021. Elle est recherchée pour des délits graves liés à la drogue et pour blanchiment d'argent aggravé. Tania Gomez est membre d'une organisation criminelle à Stockholm. La jeune femme de 31 ans aurait transporté de grandes quantités de drogue et d'argent à travers l'Europe. Elle était également à la tête d'une organisation internationale de sauvetage d'animaux. Selon Europol, elle serait impliquée dans un réseau de commerce illégal d'animaux. Lors d'une descente de police à Stockholm, la police a trouvé des sacs remplis de billets de banque. Valeur totale: plus d'un million d'euros. Tania Gomez a ensuite disparu.

Cachée depuis mars 2021 : Tania Gomez.
Photo: Europol
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La dealeuse adolescente

En août 2019, Marzia Marimar Calleja Maatouk originaire de Malte, a été arrêtée par la police. Elle n'avait alors que 19 ans. Elle avait sur elle de grandes quantités de drogue qui ne pouvaient pas être destinées uniquement à sa consommation personnelle. En septembre 2019, elle a été inculpée de trafic de drogue. En juillet 2023, elle a été condamnée à 15 mois de prison. Elle devait en outre payer des frais de justice et une amende d'un montant total de 3500 euros. La jeune femme a fait appel du jugement et a pris la fuite. Les enquêteurs pensent que la dealeuse de 23 ans est en fuite avec son mari Jomic Calleja Maatouk, âgé de 38 ans. Ce dernier est également recherché pour s'être procuré sur le Darknet des drogues synthétiques et du matériel pour fabriquer des explosifs.

Marzia Marimar Calleja Maatouk est en fuite avec son mari, qui est également recherché.
Photo: Europol
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Trahie par le tueur à gage qu'elle avait engagé

En janvier 2014, la Slovaque Eva Zámečníková a fait appel à un tueur à gages pour assassiner son mari. Selon Europol, son motif était qu'elle voulait la maison commune pour elle seule. La fleuriste a promis 50'000 euros à un criminel déjà condamné en échange du meurtre de son mari. Mais plusieurs tentatives d'assassinat ont ensuite échoué et le tueur à gages s'est finalement adressé à la police en tant que témoin principal. Il a expliqué qu'Eva Zámečníková ne voulait pas «nourrir son mari». Au tribunal, la quarantenaire a nié les accusations. Elle a néanmoins été condamnée à huit ans de prison. Comme la délinquante était enceinte, elle a été brièvement libérée en août 2014 pour la naissance de l'enfant. Elle a profité de cette occasion pour s'enfuir et entrer dans la clandestinité.

Eva Zámečníková voulait faire tuer son mari. C'est alors que le tueur à gages s'est adressé à la police.
Photo: Europol
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L'arnaqueuse en série

Marina Kramberger, originaire de Slovénie, exploite sans vergogne la crédulité d'autrui. Elle risque une peine de prison pour plusieurs délits d'escroquerie. «Sous des prétextes fallacieux, elle incite les gens à lui transférer des sommes d'argent importantes, à lui offrir un logement ou à lui louer des voitures pour une longue période, dont elle ne paie pas les frais de location», écrit Europol. La trentenaire est entrée dans la clandestinité le 20 juillet 2021. Selon Europol, elle commet d'autres délits depuis qu'elle est en fuite. La délinquante serait souvent en voyage et très probablement en compagnie d'une autre femme.

L'escroc en série Marina Kramberger exploite sans vergogne la crédulité des autres.
Photo: Europol
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