Malgré un mandat d'arrêt de la CPI
Netanyahu se rend en Hongrie, voici pourquoi il ne sera pas arrêté

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu se rendra en Hongrie le 2 avril, malgré un mandat d'arrêt de la CPI pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité à Gaza. Budapest justifie cette décision par un tour de passe-passe légal.
Publié: 30.03.2025 à 12:12 heures
Viktor Orban a adressé une invitation à Benjamin Netanyahu malgré le mandat d'arrêt de la CPI, émis l'année dernière.
Photo: keystone-sda.ch
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AFP Agence France-Presse

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu doit se rendre en Hongrie le 2 avril, a annoncé dimanche son bureau, malgré un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) pour des soupçons de crimes de guerre et contre l'humanité à Gaza. Au cours de sa visite, Benjamin Netanyahu devrait s'entretenir avec le Premier ministre hongrois Viktor Orban et d'autres hauts responsables hongrois avant de retourner en Israël le 6 avril.

Viktor Orban a adressé une invitation à Benjamin Netanyahu malgré le mandat d'arrêt de la CPI, émis l'année dernière. Il avait fermement condamné la décision de la Cour, la qualifiant de «honteuse». La CPI a émis des mandats d'arrêt contre Benjamin Netanyahu et l'ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant, pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre présumés dans le cadre de la guerre d'Israël contre le Hamas à Gaza, déclenchée par l'attaque du mouvement islamiste palestinien sur le sol israélien le 7 octobre 2023.

La Hongrie a signé le Statut de Rome, le traité international qui a créé la CPI, en 1999 et l'a ratifié deux ans plus tard, pendant le premier mandat de Viktor Orban. Mais Budapest n'a jamais promulgué la convention associée au Statut de Rome, pour des raisons de conformité avec sa Constitution, et affirme donc qu'elle n'est pas tenue de se conformer aux décisions de la CPI.

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