Robert John Maudsley, quadruple meurtrier âgé de 71 ans, est considéré comme l'homme le plus dangereux de Grande-Bretagne. Il a passé 42 ans dans une petite cellule vitrée, ce qui fait de lui le détenteur du record national. Il a récemment été transféré.
Le Britannique a commis son premier meurtre en 1974. Victime d'abus sexuels pendant son enfance, il a tué un pédophile qui lui avait montré du matériel pornographique mettant en scène des enfants. Toutefois, sa condamnation et son incarcération ne l'ont pas empêché de continuer à commettre des meurtres atroces.
En 1977 et 1978, il a torturé trois de ses codétenus avant de les tuer. Il est ainsi devenu tueur en série malgré son incarcération. A cette époque, il était également soupçonné à tort de cannibalisme, ce qui lui a valu le nom «d’Hannibal le cannibale».
Une cellule à la «Silence des agneaux»
En 1983, le meurtrier a été transféré dans une cellule spécialement conçue dans la plus grande prison de haute sécurité d'Europe. Située à Wakefield, au Royaume-Uni, elle est également connue sous le nom de «Monster Mansion», la villa des monstres. La cellule rappelle fortement celle du personnage d’Hannibal Lecter dans le célèbre thriller «Le Silence des agneaux», sorti en 1991.
Ces cellules sont séparées par des fenêtres pare-balles, de sorte que les détenus peuvent être observés à tout moment. L'équipement est sommaire: une table, une chaise et un lit en béton. Les repas de Robert John Maudsley devaient être passés à travers une petite fente. Accompagné de six gardiens, il était autorisé à quitter son coffre-fort de verre pendant une heure par jour. Tout contact avec les autres détenus était interdit – le tueur en série vivait dans un isolement total.
Fin février 2025, John Maudsley a entamé une grève de la faim. La raison? Sa PlayStation bien-aimée, ses livres et sa chaîne hi-fi avaient été confisqués. Des objets qui, selon le détenu, étaient nécessaires à son bien-être mental.
A nouveau parmi d'autres détenus
Récemment, le tueur en série a été transféré dans un nouvel établissement pénitentiaire. Il s'agit de la prison pour hommes de Whitemoor, dans le comté de Cambridgeshire. Robert John Maudsley y purge sa peine aux côtés de détenus souffrant de troubles de la personnalité. Pour les proches du détenu de 71 ans, cette situation est loin d'être idéale.
Une correspondante de longue date du détenu s’est dite très inquiète dans les colonnes du journal «Mirror». «C’est une catastrophe. Il ne veut pas être placé avec d’autres hommes, car il a été victime de maltraitance durant son enfance. La lettre qu'il m'a écrite en dit long sur son état: son écriture est tremblante.»