A une semaine d'une élection présidentielle particulièrement incertaine entre Kamala Harris et Donald Trump, ce dernier est sous le feu des attaques pour d'anciennes déclarations qu'il aurait tenues. Il est également critiqué par des propos racistes entendus après une réunion de campagne à New York.
«Ils m'ont traité de tous les noms, de savant fou cherchant à conquérir le monde, mais aussi de personne très très stupide», a déclaré Donald Trump lors d'une réunion électorale dans l'Etat-clé de Géorgie. «Je ne suis pas un nazi. Je suis le contraire d'un nazi», a-t-il martelé.
La semaine dernière, John Kelly, son ancien chef de cabinet à la Maison-Blanche, avait estimé que son ex-patron répondait à la définition d'un fasciste, une accusation reprise par la candidate démocrate Kamala Harris. Selon John Kelly, l'ex-président aurait également dit que le dictateur nazi Adolf Hitler avait «fait de bonnes choses».
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Des propos racistes sur Porto Rico
Dimanche, c'est sa réunion de campagne au Madison Square Garden de New York qui avait créé la polémique, après les déclarations d'un humoriste partout dénoncées comme racistes. Porto Rico, territoire américain des Caraïbes, est «une île flottante d'ordures au milieu de l'océan», a lancé Tony Hinchcliffe. «Cette plaisanterie ne reflète pas l'opinion du président» Trump, a fait savoir une de ses porte-parole.
A l'opposé, Kamala Harris a immédiatement exploité la controverse. Elle promet dans une vidéo de «dessiner une voie nouvelle et heureuse» pour Porto Rico.
Une élection serrée
Plus de 44 millions d'Américains ont comme lui déjà voté de manière anticipée pour ce scrutin qui s'annonce comme le plus serré de l'histoire moderne des Etats-Unis. Le président Joe Biden a lui-même voté lundi dans l'Etat du Delaware où il possède sa résidence privée.
Le démocrate de 81 ans est grandement tenu à l'écart de la campagne menée par sa vice-présidente, qui sait qu'elle a intérêt à se démarquer du dirigeant impopulaire, marqué par le poids des ans. Au niveau national, les sondages donnent toujours au coude-à-coude Kamala Harris et Donald Trump.