Trump dit que la présence de Zelensky aux pourparlers sur l'Ukraine n'est pas «très importante»
Le président américain, Donald Trump, a estimé vendredi lors d'un entretien que la présence de son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky, aux pourparlers pour mettre fin à la guerre entre la Russie et l'Ukraine n'était pas «très importante».
«Cela fait trois ans qu'il est en réunion et rien n'a été fait», a déclaré Donald Trump dans un entretien avec Fox Radio. «Je ne pense donc pas qu'il soit très important pour participer à des réunions», a-t-il ajouté.
Source: AFP
La Russie est prête à proclamer sa victoire sur l’Ukraine et l’OTAN
Selon le service de renseignement militaire ukrainien (GUR), la Russie se préparerait à déclarer, le 24 février – date du troisième anniversaire de son invasion – une prétendue victoire sur l’Ukraine et l’OTAN. D’après le journal ukrainien «Pravda», qui cite le GUR, le Kremlin aurait ordonné d’intensifier les efforts pour déstabiliser la situation en Ukraine et semer le mécontentement au sein de la population.
Parallèlement, la Russie chercherait à discréditer l’Ukraine auprès de ses soutiens militaires et à monter l’Occident contre elle. La diffusion de récits tels que «L’Occident a trahi l’Ukraine» ou encore «Les États-Unis et la Russie se sont secrètement entendus sur tout dans le dos de l’Ukraine» ferait partie de cette stratégie.
Source: AFP
Le Kremlin juge normales les diatribes de Trump contre Zelensky
Le Kremlin considère les attaques virulentes venant de Washington contre son allié de longue date, Kiev, comme une réaction émotionnelle logique. Selon les agences de presse russes, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a déclaré qu’il était compréhensible que personne ne puisse rester indifférent lorsque l’Ukraine refuse d’engager des négociations politiques pour une solution de paix. «Naturellement, cette situation suscite des réactions émotionnelles, car beaucoup ne peuvent rester insensibles», a-t-il ajouté.
Auparavant, l’ex-président américain Donald Trump avait qualifié le chef d’État ukrainien, Volodymyr Zelensky, de dictateur impopulaire, lui attribuant la responsabilité de la guerre d’agression initiée par Moscou.
Dmitri Peskov a toutefois précisé que ces déclarations ne signifiaient pas que la nouvelle administration américaine adoptait des positions prorusses. Il a estimé qu’il s’agissait d’une interprétation erronée, après que des responsables américains ont jugé irréaliste l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN ainsi que sa demande de retour aux frontières internationalement reconnues.
Zelensky sous pression pour accepter la fin de la guerre voulue par Trump
Cible d'invectives de la part de Donald Trump, le président ukrainien Volodymyr Zelensky est sous pression vendredi afin de coopérer avec les Etats-Unis, notamment sur l'exploitation des minerais stratégiques ukrainiens par Washington.
Début février, le président américain avait annoncé vouloir négocier un accord avec l'Ukraine pour obtenir un accès à 50% de ses minerais stratégiques en échange de l'aide américaine déjà livrée.
Le président Zelensky a rejeté la première proposition américaine sur les minerais, qualifiée de «colonisation» par certains médias occidentaux, et argué qu'elle ne prévoyait pas de garanties de sécurité pour son pays qui se bat depuis trois ans contre l'invasion russe. Il a cependant ouvert la porte à des «investissements» américains en échange de telles garanties.
Des discussions en cours
Un haut responsable ukrainien a cependant indiqué vendredi à l'AFP que l'Ukraine et les Etats-Unis «poursuivent» les négociations sur un accord concernant l'exploitation des minerais stratégiques ukrainiens.
«Cette conversation se poursuit», a indiqué ce responsable s'exprimant sous le couvert de l'anonymat. «Il y a un échange constant de projets de documents, nous en avons envoyé un autre hier» et «nous attendons une réponse» américaine, a ajouté cette source, informée du déroulement de ces pourparlers.
Source: AFP
Scholz et Merz jugent prématuré le débat sur l'envoi de troupes
Le chancelier allemand Olaf Scholz a réaffirmé vendredi que le débat sur l'envoi de troupes de maintien de la paix en Ukraine était prématuré, tout comme son rival conservateur favori des élections législatives de dimanche.
«Je pense que c'est un débat que nous ne devrions pas encore avoir, car nous sommes encore loin d'un cessez-le-feu», a jugé le dirigeant social-démocrate dans une interview à la chaîne publique ZDF.
Friedrich Merz, leader des conservateur allemands et partisan d'une aide militaire accrue à Kiev, a également estimé qu'il est «trop tôt» pour un envoi de troupes.
La guerre en Ukraine ne se terminera pas «avec des soldats allemands» mais «seulement avec une armée ukrainienne qui peut continuer à se défendre», a assuré le favori des élections sur ZDF. Les deux rivaux prônent aussi une augmentation des dépenses militaires allemandes, mais divergent sur la marche à suivre.
Source: AFD
Pékin affirme qu'une «fenêtre sur la paix» s'ouvre en Ukraine
Le chef de la diplomatie chinoise Wang Yi a affirmé à ses homologues des pays du G20 qu'une «fenêtre sur la paix» s'ouvrait en Ukraine, plusieurs jours après une rencontre entre à Ryad entre de hauts responsables russes et américains.
«La Chine a constaté que les appels en faveur de pourparlers de paix se sont récemment accrus, et qu'une fenêtre sur la paix s'ouvre» a déclaré Wang Yi jeudi, selon un compte rendu de son discours publié par le ministère chinois des Affaires étrangères, à quelques jours du 3e anniversaire de l'invasion russe de l'Ukraine du 24 février 2022.
Source: AFP
Zelensky plaide pour des «relations solides» entre Kiev et Washington
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a plaidé jeudi pour des «relations solides» entre Kiev et Washington, en pleines tensions verbales avec son homologue américain Donald Trump, qui a entamé un rapprochement avec la Russie de Vladimir Poutine.
«Des relations solides entre l'Ukraine et les États-Unis profitent au monde entier», a fait valoir Volodymyr Zelensky à l'issue de son entretien à Kiev avec l'émissaire du président américain, Keith Kellogg. «J'ai eu une réunion productive avec M. Kellogg, une bonne discussion», a-t-il ajouté sur X, expliquant avoir échangé «sur la situation sur le champ de bataille, comment rapatrier nos prisonniers de guerre, et sur des garanties de sécurité efficaces».
Source: AFP
Zelensky et l'envoyé de Trump ne feront pas de déclarations après leur rencontre
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky et l'envoyé spécial de Donald Trump pour l'Ukraine Keith Kellogg ne feront pas de déclarations à la presse après leur rencontre jeudi à Kiev, a annoncé la présidence ukrainienne, sur fond de tensions croissantes avec Washington.
«A la demande de la partie américaine, le format de la réunion prévoit» que le début de la réunion soit filmé mais «ne prévoit pas de déclarations ou de questions», a déclaré aux médias Serguiï Nykyforov, le porte-parole du président ukrainien.
Source: AFP
Les Etats-Unis ne veulent pas qualifier la Russie d'agresseur dans une déclaration du G7
Les Etats-Unis refusent que la Russie soit désignée comme «agresseur» dans une déclaration du G7 marquant le troisième anniversaire de l’invasion de l’Ukraine par Moscou. Selon le «Financial Times», cinq responsables occidentaux informés du dossier ont confirmé cette opposition. De plus, la participation du président ukrainien Volodymyr Zelensky à un sommet virtuel du G7 prévu lundi n’a pas encore été décidée, selon ces mêmes sources.
L’administration Trump qualifie quant à elle la guerre menée par la Russie de «conflit ukrainien». Le président américain Donald Trump a déjà imputé la responsabilité du conflit à l’Ukraine, a qualifié Zelensky de «dictateur sans élections» et suggéré que la Russie soit réintégrée au sein du G7.
Source: The Financial Times
La Russie va reprendre le dialogue avec les Etats-Unis sur «tous les paramètres»
Le Kremlin a affirmé jeudi avoir décidé avec les Etats-Unis de reprendre le dialogue sur «tous les paramètres», en plein rapprochement entre Moscou et Washington et au lendemain de violentes critiques lancées par Donald Trump envers son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky.
«La décision a été prise de procéder à la reprise du dialogue russo-américain sur tous les paramètres», a déclaré le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, lors d'un point presse auquel participe l'AFP. Il répondait à une question sur un possible nouvel échange de prisonniers entre Moscou et Washington. «Cette thématique est à l'ordre du jour de nos relations bilatérales, ce n'est pas à exclure», a commenté Dmitri Peskov.
Source: AFP
Pedro Sánchez se rendra à Kiev lundi
Le Premier ministre socialiste espagnol Pedro Sánchez a annoncé jeudi sur le réseau social X qu'il se rendrait lundi à Kiev, pour "réaffirmer le soutien de l'Espagne à la démocratie ukrainienne et au président" Volodymyr Zelensky.
Cette annonce survient le jour où M. Zelensky doit recevoir, dans un contexte extrêmement tendu, l'envoyé spécial des Etats-Unis, après avoir essuyé de très vives critiques de Donald Trump.
Source: AFP
Le Kremlin «complètement d'accord» avec la position américaine sur l'Ukraine
Le Kremlin s'est dit jeudi «complètement d'accord» avec la position de l'administration du président américain Donald Trump concernant la nécessité de mettre fin rapidement au conflit en Ukraine, au lendemain de vives critiques croisées entre Kiev et Washington.
«Ils parlent de la nécessité d'établir la paix dès que possible et de le faire par le biais de négociations. Nous avons également déjà noté que cette position nous est plus favorable que celle de l'administration précédente» et «nous sommes complètement d'accord avec l'administration américaine», a déclaré le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov lors d'un point presse auquel participe l'AFP.
Source: AFP