Les Etats-Unis ne veulent pas qualifier la Russie d'agresseur dans une déclaration du G7
Les Etats-Unis refusent que la Russie soit désignée comme «agresseur» dans une déclaration du G7 marquant le troisième anniversaire de l’invasion de l’Ukraine par Moscou. Selon le «Financial Times», cinq responsables occidentaux informés du dossier ont confirmé cette opposition. De plus, la participation du président ukrainien Volodymyr Zelensky à un sommet virtuel du G7 prévu lundi n’a pas encore été décidée, selon ces mêmes sources.
L’administration Trump qualifie quant à elle la guerre menée par la Russie de «conflit ukrainien». Le président américain Donald Trump a déjà imputé la responsabilité du conflit à l’Ukraine, a qualifié Zelensky de «dictateur sans élections» et suggéré que la Russie soit réintégrée au sein du G7.
Source: The Financial TImes
Zelensky et l'envoyé de Trump ne feront pas de déclarations après leur rencontre
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky et l'envoyé spécial de Donald Trump pour l'Ukraine Keith Kellogg ne feront pas de déclarations à la presse après leur rencontre jeudi à Kiev, a annoncé la présidence ukrainienne, sur fond de tensions croissantes avec Washington.
«A la demande de la partie américaine, le format de la réunion prévoit» que le début de la réunion soit filmé mais «ne prévoit pas de déclarations ou de questions», a déclaré aux médias Serguiï Nykyforov, le porte-parole du président ukrainien.
Source: AFP
La Russie va reprendre le dialogue avec les Etats-Unis sur «tous les paramètres»
Le Kremlin a affirmé jeudi avoir décidé avec les Etats-Unis de reprendre le dialogue sur «tous les paramètres», en plein rapprochement entre Moscou et Washington et au lendemain de violentes critiques lancées par Donald Trump envers son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky.
«La décision a été prise de procéder à la reprise du dialogue russo-américain sur tous les paramètres», a déclaré le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, lors d'un point presse auquel participe l'AFP. Il répondait à une question sur un possible nouvel échange de prisonniers entre Moscou et Washington. «Cette thématique est à l'ordre du jour de nos relations bilatérales, ce n'est pas à exclure», a commenté Dmitri Peskov.
Source: AFP
Pedro Sánchez se rendra à Kiev lundi
Le Premier ministre socialiste espagnol Pedro Sánchez a annoncé jeudi sur le réseau social X qu'il se rendrait lundi à Kiev, pour "réaffirmer le soutien de l'Espagne à la démocratie ukrainienne et au président" Volodymyr Zelensky.
Cette annonce survient le jour où M. Zelensky doit recevoir, dans un contexte extrêmement tendu, l'envoyé spécial des Etats-Unis, après avoir essuyé de très vives critiques de Donald Trump.
Source: AFP
Le Kremlin «complètement d'accord» avec la position américaine sur l'Ukraine
Le Kremlin s'est dit jeudi «complètement d'accord» avec la position de l'administration du président américain Donald Trump concernant la nécessité de mettre fin rapidement au conflit en Ukraine, au lendemain de vives critiques croisées entre Kiev et Washington.
«Ils parlent de la nécessité d'établir la paix dès que possible et de le faire par le biais de négociations. Nous avons également déjà noté que cette position nous est plus favorable que celle de l'administration précédente» et «nous sommes complètement d'accord avec l'administration américaine», a déclaré le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov lors d'un point presse auquel participe l'AFP.
Source: AFP
Macron attendu à la Maison Blanche dès «lundi peut-être», dit Trump
Le président américain Donald Trump a confirmé mercredi soir la venue à Washington dès «lundi peut-être», de son homologue français Emmanuel Macron, sur fond de dissensions quant au règlement du conflit en Ukraine, déclenché par l'invasion russe.
Un peu plus tôt, un responsable américain avait fait savoir que le chef de l'Etat français était attendu à la Maison Blanche «en début de semaine prochaine».
Pour Trump, la Russie «a les cartes en main» pour obtenir la paix en Ukraine
Le président américain Donald Trump a affirmé mercredi soir que Moscou avait les «cartes en main» dans les négociations pour tenter de mettre fin à la guerre en Ukraine, déclenchée par l'invasion russe il y a près de trois ans.
«Je pense que les Russes veulent que la guerre se termine», a déclaré Donald Trump. «Mais je pense qu'ils ont un peu les cartes en main parce qu'ils ont pris beaucoup de territoires, donc ils ont les cartes en main», a poursuivi, parlant à la presse dans l'avion présidentiel, le locataire de la Maison Blanche.
Source: AFP
Zelensky reçoit l'envoyé spécial américain dans un contexte d'extrême tension
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky doit recevoir jeudi l'envoyé spécial américain Keith Kellogg, après avoir essuyé de très vives critiques de son homologue américain Donald Trump qui l'a notamment traité de «dictateur».
Le dirigeant ukrainien, dont la position apparaît affaiblie par le rapprochement de Donald Trump avec le président russe Vladimir Poutine, a dit espérer un travail «constructif» avec l'émissaire américain.
«Notre avenir n'est pas avec Poutine, mais avec la paix. Et c'est un choix pour tout le monde – et pour les plus puissants – d'être avec Poutine, ou d'être avec la paix», a-t-il affirmé mercredi soir. A son arrivée à Kiev, Keith Kellogg a affirmé comprendre le besoin de «garanties de sécurité» de l'Ukraine.
Dans ce contexte tendu, Kiev a toutefois salué la venue et l'attitude de Keith Kellogg, a «J'apprécie qu'il soit venu en Ukraine dans ces moments difficiles», a salué sur X le chef du Bureau présidentiel ukrainien Andryi Yermak.
Lire l'article complet: Plus affaibli que jamais, Zelensky fait la cour à l'émissaire de Trump
Source: Blick avec AFP
En France, Macron réunit les chefs de partis face à la «menace existentielle» russe
Emmanuel Macron reçoit jeudi les chefs de partis pour faire le point sur la situation en Ukraine et les efforts supplémentaires de défense à fournir alors que la Russie devient une «menace existentielle», en plein rapprochement avec Donald Trump.
A gauche, Manuel Bompard (LFI), Fabien Roussel (PCF), Marine Tondelier (Ecologistes), Olivier Faure (PS) et Guillaume Lacroix (Parti radical de gauche) ont fait savoir qu'ils se rendraient à 11h à l'Elysée. Côté Rassemblement national, Louis Aliot sera présent, le président du parti, Jordan Bardella, devant se rendre au même moment à Washington.
Gabriel Attal (Renaissance) et Marc Fesneau (MoDem) sont également attendus. Le chef de l'Etat renoue ainsi avec les rencontres au «format Saint-Denis» initiées en août 2023 dans cette ville limitrophe du nord de Paris pour renouveler la pratique du pouvoir dans la concertation avec les partis.
Source: AFP
Kiev dément les affirmations de Poutine sur une nouvelle offensive en Ukraine
L'Ukraine a qualifié mercredi de «mensonge» les affirmations de Vladimir Poutine, selon lesquelles les forces russes avaient déclenché au cours de la nuit une offensive dans un nouveau secteur en Ukraine.
Selon l'état-major de l'armée ukrainienne, une unité russe a lancé une attaque à l'aube, en direction de la frontière ukrainienne à partir de la région de Koursk, partiellement occupée par les soldats ukrainiens, mais celle-ci a été repoussée.
«La tentative a été un échec. Il n'y a aucune raison de paniquer», a écrit sur Facebook le porte-parole de l'état-major, Dmytro Lykhoviy, précisant que l'affrontement avait eu lieu dans la zone frontalière où se trouvent Jouravka, dans la région ukrainienne de Soumy, et Nikolaevo-Darino en Russie. «Les Russes cherchent à disséminer de fausses informations sur une percée des défenses ukrainiennes dans la région de Koursk et sur une invasion massive de l'Ukraine. Ce n'est pas vrai», a-t-il ajouté.
Source: AFP
Trump traite Zelensky de «dictateur sans élections»
Donald Trump a qualifié mercredi Volodymyr Zelensky de «dictateur sans élections», après que le président ukrainien eut rejeté les attaques à son encontre, lancées la veille par le président américain.
«Un dictateur sans élections, Zelensky devrait se dépêcher ou il ne va pas lui rester de pays», a déclaré Donald Trump sur sa plateforme Truth Social, après avoir notamment décrié la veille l'absence d'élections en Ukraine depuis le début de l'invasion russe, en raison de la loi martiale.
Source: AFP