Le Hamas aurait accepté un projet de cessez-le-feu à Gaza
Le Hamas aurait accepté un projet d'accord sur un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et la libération de dizaines d'otages, selon l'agence de presse AP, qui cite deux représentants du gouvernement impliqués dans les négociations. Un représentant du gouvernement israélien a déclaré que des progrès avaient été réalisés, mais que les détails devaient encore être élaborés.
De son côté, le Qatar, médiateur central dans ce conflit, a indiqué qu'Israël et le Hamas étaient très proches d'un accord. Le plan doit toutefois encore être soumis au cabinet israélien pour approbation finale.
Le Hamas a affirmé dans un communiqué avoir informé les factions palestiniennes de l'avancée des discussions en cours à Doha, qui sont dans «la phase finale», en espérant que «ce cycle de négociations se terminera par un accord clair et complet».
Pour Antony Blinken, Israël doit accepter une voie vers un Etat palestinien
Israël doit accepter une voie vers la création d'un Etat palestinien qui soit soumise à un calendrier et des conditions, a déclaré mardi Antony Blinken. Une normalisation des relations Ryad-Israël serait la "meilleure des motivations" pour parvenir à un accord.
«Israël devra accepter la réunification de la bande de Gaza et de la Cisjordanie sous la direction d'une Autorité palestinienne réformée», a dit le chef de la diplomatie américaine sortant, après 15 mois de guerre entre Israël et le mouvement palestinien Hamas.
«Tous devront s'engager sur la voie de la formation d'un État palestinien indépendant, dans le respect des conditions et des délais impartis». Une normalisation des relations entre l'Arabie saoudite et Israël serait la «meilleure des motivations» pour parvenir à un accord entre Israël et les Palestiniens, a ajouté Antony Blinken.
«La perspective d'une normalisation (des relations) entre Israël et l'Arabie saoudite constitue la meilleure occasion de parvenir au but longtemps recherché par Israël, sa plus grande intégration dans le Moyen-Orient», a affirmé M. Blinken, qui avait négocié un tel accord sans succès. «C'est aussi la meilleure des motivations pour que les parties prennent les décisions difficiles nécessaires à la pleine réalisation des aspirations des Israéliens comme des Palestiniens.»
Source: ATS
Un autre élu d'extrême droite israélien opposé à tout accord de cessez-le-feu à Gaza
«L'accord est vraiment catastrophique», a déclaré mardi le ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, sur sa chaîne Telegram, à un moment où des pourparlers indirects entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas pourraient aboutir très bientôt, après plus de 15 mois de guerre. «Cela efface en effet les acquis de la guerre, obtenus au prix du sang de nos soldats à Gaza», a ajouté Ben Gvir, qui s'est toujours opposé à l'arrêt de la guerre à Gaza.
Il est le deuxième ministre à rejeter publiquement tout accord entre Israël et le Hamas, négocié par l'intermédiaire de médiateurs. Lundi, le ministre israélien des Finances d'extrême droite, Bezalel Smotrich, s'est également opposé à tout accord qui mettrait fin à la guerre.
Netanyahu pourrait néanmoins réunir suffisamment de soutiens pour faire approuver l'accord par son cabinet, même sans leur appui. Il est assuré d'obtenir la majorité des voix des 34 membres du cabinet favorables à un accord, même si MM. Ben Gvir et Smotrich votent contre.
Source: AFP
Environ 1000 prisonniers palestiniens seraient libérés en cas d'accord de trêve
Deux sources palestiniennes proches des négociations menées par le Hamas en vue d'une trêve dans la bande de Gaza ont déclaré mardi à l'AFP qu'environ 1000 prisonniers palestiniens seraient libérés au cours de la première phase d'un accord de cessez-le-feu, en échange de 33 otages.
«Israël va libérer environ 1000 prisonniers palestiniens, dont plusieurs condamnés à de lourdes peines», a déclaré l'une des deux sources. Ces déclarations font écho aux informations données à des journalistes par un responsable du gouvernement israélien sous couvert d'anonymat, selon lesquelles «plusieurs centaines de terroristes seraient libérés» au cours de la première phase de la trêve dans le territoire palestinien.
Source: AFP
En parallèle des négociations de trêve, 18 personnes auraient été tuées à Gaza
La Défense civile à Gaza a rapporté mardi la mort d'au moins 18 personnes parmi lesquelles plusieurs enfants, dans des frappes aériennes et bombardements nocturnes israéliens sur le territoire palestinien assiégé, théâtre de plus de 15 mois de guerre entre Israël et le Hamas.
Selon le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, les frappes ont principalement visé Deir al-Balah (centre), la ville de Gaza (nord) et la région de Khan Younès, dans le sud.
L'armée israélienne a pour sa part indiqué à l'AFP que «l'armée de l'air israélienne avait mené plusieurs frappes dans la nuit de mardi contre des terroristes du Hamas impliqués dans des activités terroristes».
La nuit dernière a été dure et sanglante. L'occupation a mené des dizaines de frappes aériennes et à l'artillerie sur toutes les régions de la bande" de Gaza, a déclaré Mahmoud Bassal à l'AFP.
Source: AFP
Le cessez-le-feu à Gaza serait proche, affirme le Qatar
Le Qatar, pays médiateur entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas, a affirmé mardi que les pourparlers menés à Doha en vue d'une trêve dans la bande de Gaza après plus de 15 mois de guerre étaient au «stade final».
«Nous pensons que nous sommes au stade final (...), nous espérons que cela mènera à un accord très bientôt», a déclaré le porte-parole du ministère qatari des Affaires étrangères, Majel al-Ansari, lors d'une conférence de presse, tout en appelant à rester prudent tant qu'un accord n'a pas été annoncé.
Des questions majeures «ont été résolues au cours des pourparlers de ces deux dernières semaines, et nous avons atteint un point où les principaux problèmes qui empêchaient la conclusion d'un accord ont été réglés», a déclaré le porte-parole du ministère qatari des Affaires étrangères, Majed al-Ansari, lors d'une conférence de presse.
Source: AFP
La première phase du cessez-le-feu à Gaza prévoit la libération de 33 otages israéliens, femmes et enfants en priorité
La première phase d'un accord de trêve dans la bande de Gaza actuellement négocié au Qatar verrait la libération de 33 otages israéliens, selon des sources proches des négociations et des médias israéliens.
«Un dernier cycle» de discussions doit commencer mardi, selon une source proche des pourparlers. Deux sources proches des négociations ont indiqué à l'AFP que cette première phase prévoyait la libération de 33 otages en échange de prisonniers palestiniens détenus par Israël.
Le quotidien «Times of Israel», citant des responsables israéliens, affirme aussi que «la première phase de l'accord comprendrait 33 cas humanitaires». «Si la première phase est mise en œuvre, alors au 16e jour suivant la mise en place de l'accord Israël, des négociations commenceront sur une deuxième phase en vue de la libération les derniers otages, soit les soldats, les hommes en âge d'être mobilisés et les corps des otages morts», a ajouté le journal.
Source: AFP
Les Etats-Unis devraient présenter ce mardi un plan d'après-guerre pour Gaza
Selon un rapport du site d'information «Axios», le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken présentera aujourd'hui même un plan pour la reconstruction et la gestion de la bande de Gaza après la fin de la guerre. Ce même jour, les discussions sur une fin progressive de la guerre se poursuivront à Doha, au Qatar.
Un cessez-le-feu provisoire et la libération d'otages semblent proches. Donald Trump a déclaré: «J'ai entendu dire qu'il y avait eu une poignée de main et qu'ils allaient y mettre un terme – peut-être d'ici la fin de la semaine», rapporte «Newsmax». Selon le «Wall Street Journal» qui cite un fonctionnaire israélien, «l'effet Trump» fait son chemin. Selon lui, si les otages ne sont pas libérés lors de son investiture le 20 janvier, «l'enfer se déchaînera» au Proche-Orient.
Un rôle arabe à Gaza
Selon «Axios», le plan de Joe Blinken prévoit un mécanisme de gouvernance internationale impliquant les pays arabes. Ceux-ci pourraient envoyer des troupes pour stabiliser la situation sécuritaire à Gaza. L'Autorité palestinienne devrait également être impliquée, mais seulement après des réformes.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu se montre ouvert à un rôle arabe à Gaza, mais refuse jusqu'à présent d'impliquer l'Autorité palestinienne. Pour rappel, le Hamas l'a chassé de Gaza par la force en 2007.
Frappes meurtrières à Gaza, un accord de trêve proche selon Biden
Les combats et les bombardements ont tué lundi des dizaines de Palestiniens et cinq soldats israéliens dans la bande de Gaza, au moment où la Maison Blanche annonçait qu'un accord sur une trêve entre Israël et le Hamas pourrait être conclu dès cette semaine.
Le président américain Joe Biden, qui passe la main dans une semaine à Donald Trump, a affirmé qu'un accord de trêve associé à une libération d'otages était «sur le point d'être conclu», basé sur une proposition américaine présentée il y a plusieurs mois. «Des progrès significatifs sur les derniers points de blocage» ont été accomplis en vue d'un accord, a déclaré à l'AFP une source proche des négociations.
Pendant que les négociations indirectes menées sous l'égide du Qatar, des Etats-Unis et de l'Egypte s'intensifient, Israël multiplie les frappes contre le mouvement islamiste palestinien. Lundi, l'armée israélienne a bombardé la ville de Gaza, dans le nord du territoire, tout au long de la journée, faisant plus de 50 morts selon les secours.
L'armée israélienne dit avoir intercepté un projectile en provenance du Yémen
L'armée israélienne a annoncé lundi avoir intercepté un projectile provenant du Yémen avant qu'il ne pénètre en territoire israélien. «Un projectile tiré du Yémen a été intercepté par l'armée de l'air israélienne avant son entrée en territoire israélien», a indiqué l'armée dans un communiqué.
Plus tôt lundi, l'armée avait également annoncé avoir intercepté un drone dans le sud d'Israël, lancé depuis le Yémen. Lundi soir, les rebelles houthis du Yémen ont revendiqué dans un communiqué un tir de missile «hypersonique de type Palestine 2» sur un objectif à Yaffa (nom arabe de Jaffa, un quartier de Tel-Aviv), ainsi qu'un tir de quatre drones sur la même région.
Un ministre israélien s'oppose à tout accord qui mettrait fin à la guerre
Le ministre israélien d'extrême droite Bezalel Smotrich a dit lundi s'opposer à l'accord qui mettrait fin à la guerre dans la bande de Gaza en échange de la libération des otages alors que les négociations se sont intensifiées ces derniers jours.
«Nous ne participerons pas à un accord de reddition qui inclurait la libération d'hyper-terroristes, l'arrêt de la guerre, et la perte de ce qui a été acquis au prix de beaucoup de sang versé et de l'abandon d'un grand nombre d'otages», a écrit le ministre des Finances sur son compte X.