Le fin nez d'une start-up
Cette nouvelle IA renifle vos godasses et détecte les contrefaçons

Une start-up a développé une intelligence artificielle capable de détecter les contrefaçons de baskets à l'odeur. Selon son fondateur, l'outil a montré une précision de 95% lors des tests. Le monde du luxe pourrait l'utiliser, au détriment de ses propres nez (humains).
Publié: 08.11.2024 à 22:14 heures
Des chaussures Nike ont servi de test à l'outil de détection des contrefaçons par l'odeur dopé à l'IA. Il a obtenu 95% de bonnes réponses.
Photo: Keystone
Blick_Leo_Michoud.png
Léo MichoudJournaliste Blick

L'intelligence artificielle a-t-elle un meilleur odorat que les plus grands nez? Pour créer une odeur, on repassera. Mais s'il s'agit de distinguer les vrais des faux produits de marques, on y serait déjà – du moins selon un article du site spécialisé Business of Fashion, ce mercredi 6 novembre.

La start-up Osmo, a développé une solution permettant de détecter les contrefaçons de baskets, au-delà des caractéristiques physiques. Le fondateur Alex Wiltschko, ancien scientifique de Google, a par ailleurs annoncé en grande pompe fin octobre sur X avoir réussi à «digitaliser» le parfum d'une prune et à le répliquer sans intervention humaine.

Contenu tiers
Pour afficher les contenus de prestataires tiers (Twitter, Instagram), vous devez autoriser tous les cookies et le partage de données avec ces prestataires externes.

L'IA remplacera-t-elle les nez?

L'outil est doté de capteurs dopés à l'IA qui identifient des profils d'odeurs spécifiquement associés aux véritables chaussures. Les chercheurs ont dans un premier temps entrainé leur logiciel en le confrontant à de nombreux produits authentiques. En comparant 10 paires de sneakers Nike et 10 paires d'imitations, l'IA d'Osmo a obtenu la bonne réponse dans 95% des cas.

Le métier de renifleur de produit existe. Les fabricants de luxe engagent des personnes capables d'identifier les contrefaçons de sacs et de chaussures à l'odeur. La solution technologique pourrait bien mettre leur emploi à risque.

Découvrez nos contenus sponsorisés
Vous avez trouvé une erreur? Signalez-la