Le bénéfice décolle
Cette pilote chez Emirates a le droit à une vie de luxe

Emily Sidoti vit à Dubaï avec ses trois filles et son mari. Cette pilote d'Emirates se confie sur son quotidien et sur les avantages auxquels elle a droit en tant que capitaine d'un A380.
Publié: 19.05.2024 à 17:02 heures
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Emily Sidoti avec ses trois filles et son mari à Dubaï.
Photo: 7news.com.au
Nicola Imfeld

Tout va bien chez Emirates. Si bien que la compagnie aérienne du Golfe des Emirats arabes unis a pu présenter un bénéfice record pour la deuxième fois consécutive: 4,8 milliards de dollars de bénéfices ont été enregistrés pour 2023. En 2022, ce chiffre était déjà de 2,9 milliards de dollars. Les collaborateurs peuvent se réjouir puisqu'ils recevront un bonus équivalent à cinq mois de salaire.

Emily Sidoti, pilote chez Emirates, est l'une d'entre elles. À 37 ans, elle n'aurait même pas besoin de ce bonus. Dans les médias australiens, cette femme originaire de Sydney parle de son parcours et se confie sur sa vie de luxe à Dubaï.

Depuis l'automne 2023, elle est capitaine d'un A380, le plus grand avion de passagers au monde.
Photo: 7news.com.au

Lorsqu'elle avait 32 ans, Emily Sidoti avait déménagé dans la plus grande ville des Émirats arabes unis afin de voler pour Emirates. Quatre ans plus tard seulement, à l'automne 2023, elle est devenue capitaine d'A380. L'Australienne est ainsi la pilote la plus importante sur le plus grand avion de passagers du monde. Cela a ses avantages financiers, comme le révèle cette mère et épouse de trois enfants.

Emirates offre des tas davantage

«A Dubaï, nous avons accès à des clubs de plage luxueux, à des restaurants de renommée mondiale, à des centres commerciaux cultes et aux plus grands parcs aquatiques et thématiques du monde», explique la pilote. La compagnie aérienne est entre les mains du cheikh Ahmed Bin Saeed Al Maktoum - l'oncle du souverain de Dubaï. Il peut ainsi gérer sa compagnie aérienne comme il l'entend... et permettre à ses principaux employés de vivre dans le luxe.

Mais d'autres avantages viennent s'ajouter à la liste: «Ma famille ne voyage qu'en classe affaires ou en première», poursuit Emily Sidoti. Un billet d'avion aller-retour en première classe entre Dubaï et Sydney coûte plus de 20'000 dollars pour une personne et 40'000 dollars pour un couple. A cela s'ajoutent des voyages éducatifs gratuits pour ses trois filles, également pris en charge par Emirates.

L'A380: un privilège et un défi

La femme de 37 ans aime ainsi sa vie à Dubaï et profite pleinement des avantages avec sa famille. Mais elle n'est pas devenue pilote chez Emirates uniquement pour l'argent, précise-t-elle. La compagnie aérienne, qui possède le plus grand réseau de lignes au monde, lui a aussi permis beaucoup de découvertes: «Il y a tellement de choses étonnantes que j'ai vues: les aurores boréales, le feu de l'Elm, l'Himalaya enneigé, les étoiles filantes et les fascinants couchers et levers de soleil dans le monde entier», raconte-t-elle. 

Pour elle, c'est un privilège de piloter un A380. Chaque jour, elle se dit submergée par la taille de ce type d'avion. «La technologie avancée de l'A380 rend le vol plus facile à bien des égards, mais pose aussi des défis uniques.» Selon elle, les manœuvres au sol ne sont pas une mince affaire en raison de la taille de l'avion.

Emily Sidoti est actuellement un symbole d'Emirates, un groupe qui ne pourrait pas mieux se porter depuis la difficile pandémie de Covid.

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