«La Russie est prête à tout»
Poutine et le sultan d'Oman évoquent ensemble au Kremlin le dossier nucléaire iranien

Vladimir Poutine et le sultan d'Oman ont évoqué mardi ensemble au Kremlin le dossier nucléaire iranien, a annoncé le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, Oman étant médiateur des récents pourparlers entre l'Iran, allié de Moscou, et les Etats-Unis.
Publié: 16:10 heures
«Ce sujet a été évoqué» lors de discussions entre le président russe et le sultan Haitham bin Tarik al Said.
Photo: keystone-sda.ch
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AFP Agence France-Presse

Ce mardi, Vladimir Poutine et le sultan d'Oman ont abordé au Kremlin la question du programme nucléaire iranien, a annoncé Dmitri Peskov, porte-parole de la présidence russe. Oman a joué un rôle de médiateur dans les récentes discussions entre l'Iran, allié de Moscou, et les Etats-Unis. «Ce sujet a été évoqué» lors de discussions entre le président russe et le sultan Haitham bin Tarik al Said, a déclaré Dmitri Peskov à la presse, en soulignant que Moscou «apprécie hautement les efforts» d'Oman en tant que médiateur.

Le conseiller diplomatique du Kremlin, Iouri Ouchakov, a également confirmé que le sujet avait été abordé lors de la rencontre entre les deux dirigeants. «Tout le monde sait bien que la Russie est prête à faire tout ce qui dépend d'elle pour contribuer à un achèvement fructueux» de discussions sur le dossier nucléaire iranien, a par ailleurs rappelé Dmitri Peskov. Les pays occidentaux et Israël, ennemi juré de Téhéran et considéré par les experts comme la seule puissance nucléaire au Moyen-Orient, soupçonnent l'Iran de vouloir se doter de l'arme nucléaire.

Téhéran rejette ces allégations et défend un droit au nucléaire à des fins civiles, notamment pour l'énergie. L'Iran et les Etats-Unis doivent se retrouver samedi à Oman pour une troisième session de pourparlers sur le sujet, selon le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi. «Des discussions techniques au niveau des experts débuteront mercredi», avait-il précisé samedi.

Ce jour-là, des discussions indirectes entre les deux pays ont eu lieu à Rome, ce qui a permis de faire «avancer» les négociations, d'après Abbas Araghchi, qui s'était rendu juste avant à Moscou, notamment pour discuter avec Vladimir Poutine. Depuis son retour à la Maison Blanche, Donald Trump a relancé sa politique dite de «pression maximale» contre l'Iran, avec lequel les Etats-Unis n'ont plus de relations diplomatiques depuis 1980. 

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