Juste avant Noël, la princesse allemande Carla von Hessen a conclu un accord avec McDonald's et devrait recevoir environ 14,2 millions d'euros de la part de la chaîne de restauration rapide pour clôturer un litige vieux de 13 ans.
En mai 2020, son ex-mari, le prince Otto von Hessen, est décédé à la suite d'un accident de moto. L'entrepreneur gérait avec Carla quatre filiales McDonald's à Ingolstadt, en Allemagne, et ce même après leur divorce en 2017. Après le décès de son ex-mari, la princesse voulait continuer à gérer les restaurants. Mais McDonald's avait d'autres projets.
A lire aussi
McDonald's voulait résilier les contrats
Remettant en cause son aptitude à gérer la franchise, le groupe américain a voulu résilier prématurément les contrats qui couraient jusqu'en 2034 et réattribuer les succursales. McDonald's a justifié sa décision en expliquant qu'une relation commerciale avait été établie avec son mari et non avec elle. De plus, une franchise ne pouvait pas, selon eux, être transmise aussi simplement.
Mais la mère de quatre enfants a insisté pour garder les restaurants et a porté l'affaire devant les tribunaux. Une longue bataille juridique allait commencer. Entre-temps, une petite guerre a éclaté entre la princesse et les managers de McDonald's à Ingolstadt. Elle continuait de gérer les filiales à titre provisoire, mais toutes les recettes n'allaient pas dans sa poche.
Accord après de longues négociations
Un accord a finalement été trouvé mercredi soir à la Cour d'appel de Bavière. Comme le rapporte le média allemand «Bild», Carla von Hessen devra céder les restaurants et l'inventaire à McDonald's d'ici le 31 décembre, mais recevra en contrepartie 14,2 millions d'euros de la part de la chaîne de fast-food. Cette somme concerne l'indemnité pour le transfert des restaurants et les paiements par carte des clients qui avaient atterri sur un compte fiduciaire de McDonald's.
Avant de parvenir à un accord, il y a eu de nombreuses interruptions et délibérations. La juge Anette Neumair a même été contrainte de lancer un avertissement: «C'est Noël, c'est la période des vœux. Je conseille aux deux parties de se mettre d'accord. Je vous en supplie!» Un accord a donc finalement pu être trouvé. La princesse pourra ainsi passer d'agréables fêtes de fin d'année.