Il y a quelques semaines, «L’arnaqueur de Tinder» faisait sensation sur Netflix. Le documentaire revient sur un homme, Simon Leviev, recherché par la justice dans plusieurs pays, qui séduisait des jeunes femmes sur la célèbre application de rencontres pour leur escroquer de l’argent. Il serait parvenu à soutirer environ 10 millions de dollars à ses victimes.
Revanche karmique en ce lendemain de 8 mars: selon le site TMZ, cet escroc des temps modernes s’est à son tour fait escroquer. Simon Leviev aurait été contacté par une jeune femme sur Instagram, disposant d’un compte certifié par la plateforme. Pas de relation intime en vue. Juste la promesse de faire bénéficier au jeune homme d’un compte certifié.
Des millions pour un compte certifié
La femme a en effet affirmé qu’elle serait en mesure d’aider Simon et sa petite amie Kate Konlin à passer à un compte vérifié sur Instagram, par l’intermédiaire de son fiancé, employé de Meta (propriétaire d’Instagram). Mais il y a un prix: quelques milliers de dollars pour un vu bleu. Évidemment, «l’arnaqueur de Tinder» n’a pas hésité à débourser direct 6000 dollars (en deux transactions séparées, via PayPal).
Ce n’est que plus tard que l’équipe de Simon Leviev a appris que… il n’était pas possible de payer pour faire certifier un compte Instagram. À noter que les faux comptes à son effigie pullulent sur Instagram.
Luxe et impunité
Mais d’où l’ancien arnaqueur de femmes sort-il tout cet argent? Qu’est-il devenu, depuis ces procès (où il a par ailleurs généralement obtenu gain de cause)?
Aujourd’hui âgé de 31 ans, l’homme continue de mener une belle vie, comme le montre son compte Instagram et le souligne «Le Matin». Il partage son quotidien luxueux avec Kate Konlin, un mannequin israélien.
Quelques jours après la diffusion du documentaire, son compte Instagram est passé de 100’000 à plus de 250’000 abonnés. Le jeune homme a alors partagé une réaction au documentaire Netflix dans sa story personnelle. «Je partagerai ma version de l’histoire dans les prochains jours lorsque j’aurai trouvé la meilleure manière et la plus respectueuse de la raconter, à la fois pour les parties concernées et moi-même», avait-il écrit.