Le Parlement suisse demande d'interdire aussi le Hezbollah, après le Hamas
Après le groupe islamiste Hamas, le mouvement armé chiite libanais Hezbollah doit aussi être interdit en Suisse. Le National a adopté mardi, par 126 voix contre 20, une motion en ce sens. Le Conseil des Etats, qui a déjà validé un texte similaire, devra se prononcer.
Source: ATS
Les Occidentaux s'inquiètent de l'augmentation du stock d'uranium iranien
Le Royaume-Uni, la France et l'Allemagne ont accusé mardi l'Iran d'augmenter son stock d'uranium hautement enrichi à des «niveaux sans précédent», sans «aucune justification civile crédible». Les trois pays ont également estimé que l'Iran devait «inverser son escalade nucléaire», dans un communiqué avant une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU sur le programme nucléaire de Téhéran.
La République islamique défend un droit au nucléaire à des fins civiles, notamment pour l'énergie, mais nie vouloir se doter d'une bombe atomique, ce que soupçonnent les pays occidentaux.
«Le stock d'uranium hautement enrichi de l'Iran a atteint des niveaux sans précédent, là encore sans aucune justification civile crédible» ont assuré les trois pays, dans un format connu sous le nom de E3, ajoutant que cela «donnait à l'Iran la capacité de produire rapidement suffisamment de matières fissiles pour plusieurs armes nucléaires»
Source: AFP
Pour le Hamas, les négociations sur une trêve sont «sérieuses et positives»
Le Hamas a déclaré mardi que les discussions menées au Qatar en vue d'une trêve dans la bande de Gaza étaient «sérieuses et positives», au lendemain de l'arrivée à Doha d'une délégation israélienne pour rencontrer des médiateurs.
«Le Hamas affirme qu'à la lumière des discussions sérieuses et positives qui ont lieu aujourd'hui à Doha sous les auspices de nos frères qataris et égyptiens, il est possible de parvenir à un accord pour un cessez-le-feu et un échange de prisonniers (otages retenus à Gaza et détenus palestiniens par Israël, NDLR) si l'occupation cesse d'imposer de nouvelles conditions», a affirmé le Hamas dans un communiqué.
Source: AFP
Deux Iraniens arrêtés pour implication dans une attaque meurtrière contre des militaires américains en Jordanie
Deux Iraniens ont été arrêtés lundi aux Etats-Unis et en Italie dans l'enquête sur la fourniture de matériel ayant servi à une attaque de drone meurtrière contre des militaires américains en Jordanie, ont annoncé les autorités judiciaires américaines.
Le 28 janvier, une attaque de drone contre la «Tour 22», base logistique située dans le désert jordanien à la frontière avec la Syrie, avait fait trois morts et des dizaines de blessés parmi les militaires américains.
Les Etats-Unis avaient imputé l'attaque à des groupes pro-iraniens opérant en Irak et en Syrie et effectué en représailles plusieurs dizaines de frappes contre ces groupes.
Source: AFP
Des sirènes d'alerte retentissent dans le centre d'Israël après un tir du Yémen
L'armée israélienne a annoncé lundi que des sirènes d'alerte avaient retenti dans le centre du pays, après un tir de missile du Yémen, qui a été intercepté avant d'entrer en territoire israélien.
«Suite aux sirènes d'alertes activées dans le centre d'Israël, un missile lancé depuis le Yémen a été intercepté avant de pénétrer sur le territoire israélien. Les sirènes d'alertes concernant des tirs de missiles et de roquettes ont été déclenchées par crainte de la chute de débris suite à l'interception», affirme un communiqué de l'armée.
Les Houthis du Yémen, un groupe rebelle soutenu par l'Iran, a ensuite revendiqué ce tir, affirmant avoir «mené une opération militaire ciblant un objectif militaire de l'ennemi israélien dans la zone occupée de Yaffa», le nom arabe de Jaffa, un quartier de Tel-Aviv, affirmant que «l'opération avait atteint ses objectifs avec succès».
Source: AFP
Des responsables israéliens à Doha pour discuter d'un cessez-le-feu à Gaza
Des responsables israéliens sont arrivés lundi à Doha pour des discussions en vue d'un cessez-le-feu à Gaza et un échange d'otages et de prisonniers entre Israël et le Hamas, a indiqué à l'AFP une source proche des pourparlers.
«Une équipe technique israélienne se trouve à Doha pour discuter du cessez-le-feu et de l'accord sur les otages à Gaza», a déclaré cette source sous couvert d'anonymat en raison du caractère sensible des discussions, ajoutant que les réunions se déroulaient «entre des équipes de travail israéliennes et qataries» et qu'elles visaient à rapprocher les positions des différentes parties.
Ces discussions font suite à une visite à Doha, mercredi dernier, du chef du Mossad, le service de renseignement extérieur israélien, David Barnea, selon la même source, mais rien n'indique qu'il participe aux pourparlers en cours.
Les négociateurs israéliens «n'ont jamais été aussi proches d'un accord» en vue de la libération d'otages dans le territoire palestinien depuis la trêve de novembre 2023, a déclaré plus tôt lundi le ministre de la Défense israélien, Israël Katz.
Source: AFP
Les conditions dans un hôpital du nord de Gaza sont «épouvantables»
L'hôpital Kamal Adwan est situé à Beit Lahia, dans le nord de la bande de Gaza où l'armée israélienne mène depuis plusieurs semaines des opérations militaires, dont l'objectif est d'empêcher selon elle le regroupement de combattants du Hamas.
Le chef de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a déclaré sur X qu'après plusieurs tentatives, une équipe était parvenue à accéder au site «il y a deux jours, au milieu des hostilités et des explosions à proximité de l'hôpital».
L'équipe, a-t-il précisé, y a «livré 5000 litres de carburants, nourriture et médicaments, et transféré trois patients et six accompagnateurs à al-Chifa», le principal hôpital de la bande de Gaza.
«Il n'y a plus de personnel spécialisé»
«Les conditions dans l'hôpital sont tout simplement épouvantables», a-t-il dénoncé, expliquant notamment que des «attaques récentes ont davantage endommagé l'approvisionnement en oxygène, les générateurs et brisé les fenêtres et portes des chambres des patients».
Une mission de l'OMS était parvenue à accéder à l'hôpital le 30 novembre, après des semaines de vaines tentatives, apportant de l'aide et une équipe d'urgence internationale comprenant des chirurgiens et d'autres spécialistes. Mais ces derniers ont dû fuir les lieux le 6 décembre en raison de la situation sécuritaire.
«Il n'y a plus de personnel spécialisé pour les soins chirurgicaux et maternels dans l'hôpital», a encore écrit Tedros Adhanom Ghebreyesus.
Source: AFP
Gaza: un bilan actualisé qui fait froid dans le dos
Le ministère de la Santé, contrôlé par le Hamas, a annoncé que le bilan des morts s'élève désormais à 45'028. Ce chiffre reflète l'intensité du conflit en cours et les lourdes pertes humaines subies depuis le début des hostilités, le 7 octobre 2023.
Source : AFP
17 morts à Gaza samedi, notamment dans une école gérée par l'ONU
La Défense civile de Gaza a indiqué que 17 personnes avaient été tuées dans des frappes israéliennes dans la bande de Gaza samedi, l'une d'elles sur une école gérée par une agence de l'ONU abritant des déplacés palestiniens ayant fait sept morts.
«Des avions de chasse israéliens ont pris pour cible l'école Al-Majida Wassila, à l'ouest de la ville de Gaza», dans le nord du territoire, faisant sept morts parmi lesquels des femmes et des enfants, a précisé à l'AFP le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal. Contactée par l'AFP, l'armée a indiqué qu'elle examinait les faits.
L'école est gérée par l'Agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), mais comme beaucoup d'autres établissements de ce type, elle a été transformée en abri de fortune pour les personnes déplacées par la guerre dans la bande de Gaza, qui dure depuis plus de quatorze mois. La grande majorité de la population de Gaza a été déplacée, souvent à plusieurs reprises.
Source: AFP
Le ministère de la Santé du Hamas annonce un nouveau bilan de 44'875 morts
Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour Gaza a annoncé vendredi un nouveau bilan de 44'875 morts dans le territoire palestinien depuis le début de la guerre avec Israël il y a plus d'un an.
Au moins 40 personnes ont été tuées ces dernières 24 heures, a-t-il indiqué dans un communiqué, ajoutant que 106'454 personnes avaient été blessées dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre, déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023.
Source: AFP
Israël demande à l'armée de «se préparer à rester» en Syrie
Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a ordonné vendredi à l'armée de «se préparer à rester» tout l'hiver dans la zone tampon entre Israël et la Syrie sur le sommet du plateau du Golan, où se trouve une force de l'ONU. Israël, qui a conquis une partie de ce plateau lors de la guerre israélo-arabe de 1967, s'est emparé dimanche de la zone démilitarisée, quelques heures seulement après la fuite du président syrien, Bachar al-Assad, chassé du pouvoir par les rebelles syriens.
Depuis, l'armée israélienne a mené des centaines de frappes aériennes et navales contre des installations militaires en Syrie, visant aussi bien les stocks d'armes chimiques que les défenses aériennes, afin de les empêcher de tomber selon elle entre les mains des rebelles. La présence de troupes israéliennes dans la zone tampon intervient à un moment où l'armée continue de retirer des soldats du sud du Liban après le cessez-le-feu conclu fin novembre à l'issue de deux mois de guerre ouverte contre le mouvement libanais pro-iranien Hezbollah.
«En raison de ce qui se passe en Syrie, il est d'une importance sécuritaire capitale de maintenir notre présence au sommet du mont Hermon, et il faut tout faire pour garantir la préparation de (l'armée) sur place, afin de permettre aux combattants de séjourner dans cet endroit malgré les conditions climatiques difficiles» durant l'hiver, a déclaré le ministre israélien de la Défense dans un communiqué.
L'occupation par Israël de la zone tampon a suscité de nombreuses critiques internationales, notamment de la part du secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres. Il a appelé jeudi, par la voix de son porte-parole, «toutes les parties» à «mettre fin à la présence non autorisée dans la zone de séparation et à s'abstenir de toute action qui saperait le cessez-le-feu et la stabilité du Golan».
L'ONU considère la prise de contrôle de la zone tampon à la lisière de la partie du plateau du Golan occupée et annexée par Israël comme une «violation» de l'accord de désengagement de 1974 entre la Syrie et Israël. Les Etats-Unis, principal allié militaire d'Israël, ont demandé que l'incursion israélienne soit «temporaire».
Source: AFP